Jean-Francois Christiaens

18 FÉV 2019

4 marques françaises dont vous n’avez jamais entendu parler

Aujourd’hui, les constructeurs français se comptent sur les doigts d’une main et se résument dans deux grands groupes : Peugeot, Citroën et DS d’un côté, et Renault et Alpine de l’autre. Mais il fût une époque où les deux mains ne suffisaient pas à recenser toutes les marques !

Et nous ne parlons même pas de la période d’avant-guerre où les Français dominaient le monde automobile ! Voici 4 marques françaises d’après-guerre, qui pourraient surprendre plus d’un amateur…

Monica

201902181015031top-monicaredim.jpg

Jean Tastevin était un brillant ingénieur, ayant fort bien réussi dans les affaires. Pour assouvir sa passion pour l’automobile, il décide en 1967 de créer sa propre voiture de luxe, prenant en cela la suite de la défunte marque Facel Vega. Le nom de l’entreprise est tout simplement une preuve d’amour pour sa femme, Monique… En 1973, la Monica voit le jour. Grande, sportive avec son V8 Chrysler de près de 300 chevaux et somptueusement finie, elle fût dès sa naissance, victime de la crise pétrolière. Trop chère, trop gourmande, seule une vingtaine d’exemplaires furent produits.

DB

201902181015032top-dbredim.jpg

Deutsch et Bonnet : deux hommes que tout oppose. L’un est un ingénieur discret et efficace, l’autre est un pilote talentueux et flamboyant. Mais à deux, ils soulèveront des montagnes, remportant d’innombrables victoires avec leurs petites voitures à la mécanique Citroën, puis Panhard, de 1947 à 1962. En 1961, une dispute éclate entre les deux hommes, le premier voulant préserver dans la voie de la traction avant à moteur Panhard, l’autre désirant se tourner vers l’architecture propulsion avec moteur Renault en position centrale. Deux autres aventures démarrèrent alors : la Panhard CD et la René Bonnet Djet.

Sovam

201902181015033top-sovam.jpg

Robert Morin était un carrossier qui avait fondé son atelier au début des années 30. Pour rendre hommage à son père et dans un esprit de continuité, André Morin prend sa suite et crée en 1962 la Sovam, la Société des Véhicules André Morin. Après s’être essayé au petit utilitaire léger, André Morin se lance dans la voiture sportive sur base Renault. La voiture est bien née, affiche une silhouette assez élégante et reprend des moteurs Gordini très performants ! Avec toutefois une grosse originalité pour ce milieu des années 60 : ce sont les roues avant qui tirent ! Mais en dépit de ses qualités, la production est abandonnée dès 1968.

CG

201902181015054top-cgredim.jpg

A la base de cette marque, on retrouve une histoire digne de « Plus belle la vie »… A ma droite, Amédée Gessalin, passionné d’automobiles et qui a eu la bonne idée d’épouser une certaine Madame Chappe dont les trois frères… étaient tout aussi passionnés ! Cette entreprise familiale vit le jour au lendemain de la guerre, mais fût surtout active vers le milieu des années 60, lorsque Jean Gessalin, le fruit du mariage, et ses oncles, décident d’abandonner l’activité de carrossier pour se lancer comme constructeur à part entière. Les sportives qui sortaient de ce petit atelier reprenaient une mécanique Simca en position centrale arrière et donnaient du fil à retordre aux Alpine Renault ! Mais en 1974, en dépit de produits assez aboutis, c’est le dépôt de bilan.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ