Certes, de plus en plus de Belges passent aux véhicules électriques, que cela soit par conviction ou tout simplement car ils bénéficient d’un véhicule de société qui fonctionne à l’électricité. Mais cela ne veut pas dire que tous sont en faveur de l’électromobilité, loin de là. En effet, plus de 4 ménages sur 10 (42 % pour être exact) ne veulent pas en entendre parler dans un avenir proche. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la banque BNP Paribas Fortis, consacrée à la mobilité des Belges. Une tendance qui est en hausse puisque fin 2022, on en était à 35 % de ménages réfractaires aux véhicules électriques.
À chaque région sa vision
Comme à l’accoutumée en Belgique, les différences sont marquées d’une région à l’autre. L’étude relève ainsi que c’est en Wallonie que la résistance est la plus marquée. En effet, à peine 30 % des sondés wallons envisagent d’adopter une voiture électrique avant 2029. En Flandre, ils sont en revanche 40 %. Il y a un an, on en était à 42 % des Wallons et 51 % des Flamands. Cet entrain diminue donc dans les deux principales régions du pays. La tendance est en revanche inverse dans la capitale où l’attrait des Bruxellois a augmenté en un an.
Les arguments mis en avant pas les ménages sondés, en défaveur de ce type de voiture, sont grosso modo toujours les mêmes à savoir une autonomie trop limitée et des tarifs jugés trop élevés.
Enfin, il faut aussi noter que cet entrain en baisse pour les voitures électriques ne veut pas dire que les Belges ne revoient pas leur approche de la mobilité. En effet, 20 % des 2.000 Belges qui ont été interrogés affirment avoir revu à la baisse leurs déplacements en voiture au cours des douze derniers mois.