Dernier rebondissement dans "l'affaire Schumacher" : le procureur d'Albertville, en charge de l'enquête suite à l'accident de ski dont a été victime le champion de Formule 1, a classé celle-ci sans suite. Ce qui signifie concrètement que la responsabilité de la station de Méribel n'est pas engagée : "Aucune infraction n'a été relevée à l'égard de quiconque, a expliqué ce lundi par communiqué le procureur de la République d’Albertville, Patrick Quincy. L'accident s'est produit en zone hors-piste. La signalisation, le balisage, le jalonnement et l'information donnée sur les limites de cette piste étaient conformes aux normes françaises en vigueur."

Dès le 8 janvier, soit un peu plus d'une semaine après l'accident de Schumi, le procureur indiquait que les premiers éléments de l'enquête portaient à croire que le champion de F1 avait "délibérément" skié hors-piste avant de tomber violemment, provoquant le bris de son casque. "Le rocher qui a provoqué sa chute et celui qu'il a heurté de la tête sont distants de 10,40 m l'un de l'autre et sont respectivement situés à 4,50 m de la limite de la piste rouge Chamois non loin de laquelle il évoluait", précisent les conclusions d’une enquête qui exonère également le loueur du matériel utilisé par l’Allemand. Ce volet judiciaire n’est toutefois pas encore complètement clos puisque la famille de Schumacher peut encore engager des poursuites au civil.

Pendant ce temps, l’état de l’ancien pilote reste toujours préoccupant. Victime de lésions crâniennes sérieuses, il avait été plongé dans un coma artificiel pendant le premier mois de son hospitalisation. Une phase de réveil a été amorcée depuis quinze jours, celle-ci consistant à diminuer progressivement les sédatifs qui lui sont administrés. Un processus engagé une fois l’état cérébral stabilisé, et qui peut durer jusqu’à un mois. On devrait donc en savoir plus tout prochainement sur les éventuelles séquelles subies par Michael Schumacher.