On ne s’étonnera plus de la nouvelle calandre de la dernière Audi A4, dont l’arrivée est prévue en octobre. Elle sera, comme bien d’autres nouveautés, présentée au public lors du prochain salon parisien. Le best-seller aux anneaux évolue dans le même sens que ses grandes et petites sœurs. Et toutes les versions du modèle ont eu droit au lifting, l’A4, l’A4 Avant et la S4.
Singleframe
On retrouve la calandre Singleframe, nouvelle marque de fabrique Audi. L’arrière de la berline se démarque également de la génération actuelle avec des blocs optiques divisés en deux parties et s’étirant loin vers le centre de la poupe. Cette A4 fait volontairement appel à certains éléments stylistiques de la Nuvolari quattro. À l’intérieur on a aussi droit à la nouvelle génération de volants Audi à trois ou quatre branches avec le rappel stylisé du Singleframe. Avec son plancher plat, la berline dispose de 460 L de volume de chargement contre 1184 L pour le break Avant (banquette rabattue).
Des moteurs pour tous les goûts
On retrouve pas moins de 10 motorisations à implantation longitudinale dans le catalogue, dont 4 nouveaux blocs sous le capot d’une A4. L’éventail des puissances s’étale de 102 chevaux à 255 chevaux et culmine à 344 chevaux avec le V8 de la S4. Toutes les motorisations satisfont à la norme Euro IV en matière d’émissions. Audi propose deux moteurs à injection directe d’essence FSI : le 3.2 V6 FSI de 188 kW (255 ch) et le quatre cylindres suralimenté 2.0 TFSI de 147 kW (200 ch). Trois autres blocs essence 4 cylindres font partie de l’offre : 1.6 de 75 kW (102 ch), 2.0 de 96 kW (130 ch) et 1.8 T de 120 kW (163 ch). Du côté du gasoil, l’offre TDI se décline en deux versions : le quatre cylindres de 2.0 litres à injecteurs-pompe de 100 kW (136 ch) – 103 kW (140 ch) sur les marchés hors Belgique – ainsi que le nouveau V6 3.0 L avec common rail et injecteurs piézo-électriques. Ce dernier développe une puissance de 150 kW (204 ch) et un couple de 450 Nm disponible entre 1400 et 3200 tours minute. On trouve aussi un TDI 1.9 de 85 kW (115 ch) et un TDI V6 2.5 de 120 kW (163 ch). Enfin, il y a le V8 essence de 344 chevaux de la S4. La force motrice est transmise aux roues avant ou aux quatre roues via une boîte manuelle à 5 ou 6 rapports. Les tractions avant peuvent aussi recevoir une boîte Multitronic à variation continue, la Quattro peut être équipée d’une Tiptronic, désormais à 6 rapports, avec un programme Sport.
Quatre bras agiles
Le châssis à quatre bras par roue à l’avant et train arrière à effet directeur avec trapèze inférieur et tirant transversal supérieur hérite de nombreux nouveaux composants. Les spécialistes maison ont procédé à de nombreuses interventions en termes d’élastocinématique ainsi que de réglage et tarage des ressorts et amortisseurs. De nombreux paliers et le dimensionnement des amortisseurs ont été empruntés aux trains avant et arrière de l’Audi A6. Les trapèzes, tirants transversaux ainsi que les porte-moyeu du train arrière et les biellettes de direction du train avant proviennent de la S4 actuelle. Les freins ont également subi des modifications dans leurs dimensions et leur performance pour les adapter à la nouvelle motorisation.
Équipement renforcé
La nouvelle venue a droit à des systèmes novateurs et sophistiqués. En témoigne l’éclairage multidirectionnel dynamique au xénon en option, les systèmes très complets de protection des occupants – dont des airbags frontaux à déclenchement en deux phases, des appuie-tête actifs et cinq ceintures à trois points d’ancrage. Chaque A4 est désormais équipée d’une climatisation avec réglage individuel aux places avant, les lève-vitre électriques avant et les rétroviseurs à réglage électrique. Tout comme la commande à distance pour le verrouillage central. Rien de bien révolutionnaire, mais, il y a le catalogue d’options bien fourni… comme toujours chez les Allemandes.
© Olivier Duquesne
Source : Audi