Ce vendredi, les concurrents engagés dans l’épreuve portugaise n’ont pas été épargnés par les caprices de la météo. Dans ce contexte difficile, Bernd Casier et Frédéric Miclotte ont brillamment défendu les couleurs de Peugeot Belgique Luxembourg en hissant leur 207 Super 2000 en 6e position au terme de la 1ère étape. Le Rali Vinho da Madeira entretient bien sa réputation d’épreuve délicate. Après la super-spéciale apéritive jeudi soir dans les rues de Funchal (un chrono qui a attiré des milliers de spectateurs au cœur de la capitale), les choses sérieuses ont débuté ce matin de façon plutôt corsée. « Nous avons eu droit à du brouillard et à des routes très humides pour entamer les hostilités », expliquait Bernd Casier à l’assistance. « Un contexte qui n’avait rien d’idéal pour un équipage de novices comme le nôtre. Les routes sont rapides, tortueuses et bordées de ravins quand il ne s’agit pas de rochers. Nous avons donc opté pour un rythme relativement prudent. À l’analyse, c’était la bonne méthode puisque notre Peugeot 207 s’est vite retrouvée à la 5e place. » « Franchement, je tire un coup de chapeau à nos pilotes », analysait Marc Van Dalen, le patron de l’équipe Kronos. « Déjà dans des conditions normales, le parcours de Madère est difficile à appréhender quand on dispute la course pour la première fois. Mais ce matin, le crachin et la purée de pois ont décuplé les difficultés. Bernd et Fred ont eu l’intelligence de ne pas tout compromettre en prenant de trop grands risques. À chaque fois, ils ont chaussé les pneus idéaux pour ces spéciales qui ressemblaient à un champ de mines. Ce qui ne signifie pas qu’ils ont traîné en route pour autant. À l’issue du 6e secteur chronométré, leur Peugeot occupait même la 4e place. » Comme une horloge En fin de journée, cependant, Casier et Miclotte reculaient de deux places au classement général : « Peut-être me suis-je montré un peu trop prudent, admettait le pilote de la 207 ‘belge’. J’ai aussi dû composer avec des gommes trop tendres pour les secteurs 7 et 8, ce qui m’a fait perdre un peu de temps. Jusqu’à présent, ma Peugeot 207 Super 2000 n’a pas connu le moindre souci ; elle tourne comme une horloge. Aux assistances, on essaie cependant de changer de petits réglages, histoire de rendre le train arrière plus stable et plus efficace. . De toute façon, je ne compte pas changer ma tactique. La 2e et dernière étape, ce samedi, risque d’être aussi mouvementée que la 1ère. Avec 112 kilomètres chronométrés répartis en neuf spéciales différentes, il s’agira de redoubler d’attention.»