Vainqueur sur ‘ses terres’ l’an dernier, Bertrand Baguette compte bien rééditer l’exploit ce week-end. Les deux manches de
La saison a démarré en fanfare pour notre représentant dans l’antichambre de la Formule 1. Lors du premier meeting, le 18 avril à Barcelone, Bertrand Baguette est monté sur la 2e marche du podium dès la 1ère course.
"Ce ne fut pourtant pas facile, se rappelle le jeune Belge. Lors de la superpole, j’ai signé le 6e temps. En course, il m’a fallu sans cesse contenir les attaques d’Adrian Valles pendant que Marcos Martinez prenait le large. Mais j’y suis parvenu. Je crois que j’aurais pu rééditer l’exploit lors du second round, le lendemain, mais la mécanique en a décidé autrement. Je suis malgré tout satisfait de mon week-end catalan grâce au podium de la 1ère course."
La perspective de faire beaucoup mieux à Francorchamps est grande. Après avoir vu un Espagnol s’imposer à deux reprises dans son pays, un Belge entend faire retentir la Brabançonne au pied du Raidillon.
"Non seulement, il s’agit de mon circuit préféré mais, en plus, notre voiture devrait se sentir plus à l’aise sur ce tracé rapide," analyse le sociétaire du RACB National Team. "L’équipe Draco a effectué pas mal de modifications sur ma monoplace depuis Barcelone ; on devrait être plus performant en qualification. Et puis… Il s’agit de la piste où j’ai remporté une victoire mémorable en 2008. Le souvenir de cette foule massée au pied du podium et qui crie sa joie est un souvenir gravé à jamais dans ma mémoire. Autant vous dire que, cette fois encore, je compte faire mentir le proverbe selon lequel nul n’est prophète en son pays."
Justement. Des milliers de spectateurs viendront ce week-end à Francorchamps pour assister au triomphe de Bertrand Baguette. L’intéressé ne risque-t-il pas de ressentir une trop grande pression à cette occasion ?
"C’est une pression positive, affirme notre espoir en monoplace. Il est réjouissant de savoir que tous ces gens seront là pour m’encourager. De mon côté, je considère le meeting belge comme tous les autres. C’est un week-end normal sauf que je rentre dormir à
Quant à la météo, elle n’a qu’une importance relative aux yeux du représentant du RACB National Team : "Sincèrement, je me fiche qu’il fasse sec ou mouillé. Mais c’est tellement plus agréable, pour le public, de voir les voitures évoluer sous un soleil printanier."