Depuis quelques années, une nouvelle drogue a fait son apparition : le protoxyde d'azote plus simplement rebaptisé gaz hilarant. Il procure à celui qui en consomme une période d’euphorie qui impacte directement ses facultés de conduite au moins 45 minutes après inhalation comme l'a récemment prouvé une étude scientifique menée au Pays-Bas. Entre 2019 et 2022, la police néerlandaise a également recensé pas moins 700 accidents graves ou mortels causés par la consommation de ce gaz.

Actuellement indétectable…

Il est donc tout à fait logique que l’institut Vias en charge de la sécurité routière en Belgique souhaite combattre la consommation de gaz hilarant au volant. Malheureusement, les tests anti-drogue actuellement réalisés par la police lors de contrôles routiers ne permettent pas détecter la prise de ce fameux protoxyde d'azote dans l’organisme du conducteur. Heureusement, tout ça pourrait bientôt changer…

Bientôt un simple test de l'haleine

Cette même étude hollandaise ayant prouvé les dangers du protoxyde d'azote au volant a également démontré qu’il était possible de le détecter à l'aide d'un test de l'haleine au moins 60 minutes après sa consommation. L’institut Vias souhaite donc que le matériel ainsi que la législation soient adaptés dans ce sens. La police pourrait ainsi détecter la présence de cette nouvelle drogue en faisant simplement « souffler » un conducteur comme c’est déjà le cas actuellement en cas de contrôle.  

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