Trophée de Bourgogne – Dijon (5-6 mai): On prend les mêmes… et c’est reparti !
Si aucun déplacement hors-frontières ne figurait au menu des Belgian Touring Car Series 2006, la cuvée 2007 propose un voyage en Bourgogne pour le Trophée du même nom. Tandis que la France se passionnera pour le duel Sarkozy-Royal, les prétendants aux titres belges s’affronteront en deux rounds de 90 minutes sur ce circuit de Dijon-Prenois qui fait l’unanimité parmi les pilotes.
Un changement important interviendra cependant pour ce deuxième rendez-vous de la saison : « Exact, nous allons innover avec… un double temps pivot ! » annonce Christian Lahaye. « Il sera en effet fixé à 1.22 durant les essais et 1.23 en course. C’est un test, et comme tout test qui se respecte, il fournira des enseignements utiles pour la suite… Mais pour l’heure, la mesure ne concerne que Dijon. »
Pour les favoris, cette mesure ne change pas fondamentalement la donne : « J’apprécie le fait que PRC n’ait pas conservé l’ancienne référence de 1.24 qui était vraiment trop facile », analyse Vincent Radermecker l’un des quatre co-leaders du championnat. « Tourner en 1.22 lors des qualifications ne sera pas évident mais je crois que les équipages de pointe flirteront quand même avec cette limite. En course, il faudra se souvenir que la barrière est fixée à 1.23, notamment durant les premiers tours quand le trafic ne posera pas de problème. Je vais demander aux mécanos du team MI d’installer sur le tableau de bord un grand triangle lumineux qui clignotera dès que j’approcherai trop près des 1.23… »
Une cinquantaine de concurrents ont rentré leur engagement pour ce Trophée et point n’est besoin d’être grand clerc pour prévoir une nouvelle explication entre quatre marques : Renault, Jaguar, Audi et BMW.
Par rapport à la première confrontation, les équipages ne changent pas. Reste à voir quelles machines se montreront les plus efficaces sur ce tracé rapide mais technique, offrant une belle variété de difficultés : « Nous apprécions tous ce circuit qui réclame un pilotage précis et impose une mise au point très pointue », note Jean-François Hemroulle qui partagera comme de coutume le volant de l’Audi A4 avec Tim Verbergt. « L’auto doit en effet aller vite dans la longue montée devant les stands et tenir parfaitement la route dans la succession de courbes et de cuvettes qui viennent ensuite. C’est un équilibre pas évident à trouver. Lors des tests en mars, nous avions obtenu de bons résultats avec l’Audi ; espérons que la tendance se confirmera ce week-end. »
Sur cette piste mettant en lumière les qualités routières, les Renault Mégane sont considérées par beaucoup d’observateurs comme les favorites. Est-il besoin d’ajouter que Vosse-Bouvy, co-leaders des BTCS après le premier rendez-vous, entendent le démontrer de manière éclatante et creuser ainsi l’écart au classement à la veille d’un tour d’horloge spadois où les points vaudront très cher.
Ayant déjà joué leur joker, leurs équipiers Mollekens-Defourny et les sociétaires du TBR Horion-Dermont auront pour objectif de se replacer immédiatement dans la course au titre tandis que Hallyday-Gosselin et Fumal-Schroyen, les sociétaires du team Trading Performance, voudront surtout effacer la mauvaise impression laissée par une entrée en matière plutôt loupée. Sur ce qu’il avait montré lors des tests du mois de mars, David Hallyday le leader de l’équipe est susceptible de jouer un rôle (très) en vue.
Le clan Jaguar veut évidemment rester aux avant-postes et ranger par la même occasion aux oubliettes un mauvais souvenir datant de 2005, quand un double abandon avait sanctionné le week-end bourguignon sur la voiture de pointe !
Enfin ce Trophée de Bourgogne se disputera en l’absence des champions Lupant-Slaus ; on signalera cependant que leur BMW M3 Silhouette sera de la partie aux 12 Heures avec trois pilotes dont Marc Lupant tait actuellement les noms mais affirme qu’ils seront de sérieux prétendants à la victoire absolue ! A Dijon, le pavillon de la marque bavaroise restera cependant en de bonnes mains avec Vanbellingen-Coens très convaincants à Zolder, Moonens-Redant et Piron-Feltes.
EN DEUX MOTS
Opel. Dans la liste des engagés, on note la présence de l’Opel Astra Silhouette « française » qui comptait parmi les valeurs sûres des précédentes saisons, elle sera menée par Daniel Desbruères et Loris De Sordi.
Touring Cup. On retrouve les quatre Silhouettes de la classe S2 avec un changement dans les équipages : Sylvie Delcour est épaulée par Jean-Claude Meert tandis que les trois autres voitures restent confiées à Sougnez-Essers, Van Impe-Roosens et Kerkhove-Kelders.
BMW. Les pilotes de M3 ront les faveurs du pronostic en Classe T3 mais le match opposant Qvick-Jonckheere à Barthe-Dumont-Schmit n’est pas joué d’avance. On suivra aussi la prestation de la 120d de Beliën-Cuyvers dont la tenue de route fera merveille sur ce tracé.
Clio. Comme de coutume, la classe T2 promet une belle empoignade. Pas moins de treize Renault Clio sont engagées pour des équipages aussi affûtés que Rosoux-Bader, Perrin-Simon, Bonneel-Pestiaux, Gressens-Linnertz-Ouassini et autres De Saeger-De Saeger-Schmitz. La concurrence ne manquera cependant pas d’atouts avec les Smits-Cleynhens (Opel Astra), André-Galand (Honda Civic), Van Riel-Adriaenssens (VW Golf), Culot-Beltoise (Peugeot 206) et Voet-Van den Broeck (Alfa Romeo 147). La plus petite classe ne compte, elle, que deux équipages : Gits-Cloet (Peugeot) et Van Rompay-Daerden (Honda Civic).
Roadsters. Sur ses terres, le jeune Français Dimitri Lazardieux voudra confirmer la belle impression laissée à Zolder. Mais il trouvera à qui parler avec Fontaine-Capocci, Maillet-Delbrassine, De Keijser-Dubois et Bailliez-Servais.
PRC Group