Dimanche, comme samedi, la matinée était humide. Même si le Soleil restait caché derrière les nuages, la piste spadoise s’asséchait au fur et à mesure que la journée avançait. Aidée, il est vrai, par le « nettoyage » des VW Fun Cup qui ont roulé pendant trois heures le matin. Sur la ligne de départ de la première épreuve, tout le monde parmi les ténors avait chaussé des pneus pluie. Tout le monde ? Non, Tim Verbergt a préféré une monture mixte. Sentant que les conditions pouvaient changer durant les 90 minutes de course. Au volant de son Audi, il a dû s’agripper durant les trois premiers tours avant que les conditions lui donnent enfin un net avantage. Au relais, Jean-François Hemroulle a donc dû gérer l’avantage pris par son co-équipier, dès le huitième tour. Derrière l’Audi, les combattants étaient la Jaguar de Radermacker, la Porsche de Lémeret et la BMW M3 Silhouette de Fumal-Vanbellingen. Ce sera leur position finale. On trouve ensuite les Porsche de Dockerill-Greensall, Nef-Delcour et Mathieu-Chouvel, la seconde Jaguar et un autre trio de Porsche, Cracco-Vroman, Turco-Franchi et André-Jamar. On notera que la Porsche 996 GT3 RS André-Jamar, lourdement lestée, avait perdu toutes ses illusions dans cette première manche, suite à une crevaison. Hemroulle-Verbergt bis Grâce à son temps lors des essais, la Porsche 996 GT3 RS se retrouvait également en pôle pour la seconde épreuve. Ici, tout le monde est parti en slick, le circuit n’étant plus humide. La lutte se concentrera d’abord entre cette Porsche et la Jaguar de Radermecker et Thiry. Il passera la Porsche, mais perdra 30 secondes dans un tête-à-queue. Et qui se pointe ? L’Audi ! Coup double pour Hemroulle et Verbergt. De petits ratés moteur ont obligé un arrêt plus tôt que prévu, leur faisant perdre un peu de temps. Cela a bien failli les pousser à la deuxième place mais la Jaguar pilotée par Thiry a échoué à 8 secondes de leur échappement. Après un bris de suspension sur leur Porsche 996 GT3 Cup dans la première course, Loix et Bouvy ont réussi une belle troisième place pour cette deuxième manche BTCS du Francorchampions. Stop & Go : connaît pas ! Dans l’épreuve Mini Challenge de ce dimanche, on a revécu la théâtrale obstination de Philip Jacobs de samedi. Le pilote a une nouvelle fois placé ses quatre roues derrière le vibreur. Ce n’était plus à Blanchimont mais au Raidillon. Et une fois de plus, il n’a pas respecté les injonctions Stop & Go et puis le drapeau noir. Et nouvelle disqualification. Sûr que ses oreilles ont dû siffler. Il faut dire que les Stop & Go ont été légion dans cette manche, qui ne dure que 20 minutes. Il semble que les Mini ont une fâcheuse tendance à dépasser les limites. Ceci dit, Sébastien Ugeux a gardé la maîtrise du peloton, bien que parti dixième en raison de sa victoire de la veille. En effet, la grille de la deuxième course est construite en prenant les dix premiers et en inversant leur place. Le dixième part en pôle, etc. Ugeux a donc remonté neuf de ses concurrents directs pour avoir à nouveau droit à la plus belle coupe sur le podium. Et tout cela en 8 tours seulement ! Rebelotte aussi pour Fred Bouvy. Troisième la veille, Guino Kenis n’a pas terminé, laissant la dernière marche du podium au fils de Jean-Michel Martin ; Maxime Martin. Pierre-Yves Corthals a terminé la deuxième manche, après les déboires de la première, mais un capot endommagé dans la bagarre l’a empêché de faire mieux que la septième place. Et la 369 ? Qu’en est-il de la Roadster Cup de Didier Jadoul et Karim Norris courrant avec les couleurs de Vroom.be ? Engagée en même temps que les BTCS, comme toutes les Roadster Cup, la voiture de l’équipage 369 a fait ses maladies de jeunesse. Après des essais difficiles en raison d’une boîte récalcitrante, la toute nouvelle voiture, arrivée sur le circuit vendredi, a rendu l’âme dix minutes avant la fin de la première course. En cause : la pompe à huile qui s’est cassée. De la pure malchance ! Impossible de changer le moteur entre les deux manches, séparées par le sprint des Mini. C’était donc l’abandon pour l’équipage qui n’a pourtant pas démérité. Sûr qu’à Dijon, dans quinze jours, on aura de meilleures nouvelles. © Olivier Duquesne Photos : © Lionel Hermans – Vroom.be

Source : BTCS