Bugatti vient de vendre sa 400e Veyron, qui fait partie des 6 séries spéciales dédiées aux pilotes ayant marqué l’histoire du sport automobile. Le modèle en question est une Grand Sport Vitesse « Jean-Pierre Wimille », un bolide de 1.200 ch affiché au prix de 2,13 millions d’euros hors taxes. En tout, la production de la Veyron aura donc été limitée à 450 unités. Toute la production des coupés (300 pièces) a déjà été vendue, mais il reste 50 versions roadsters disponibles (sur un total de 150 unités). Au rythme actuel de ses ventes, Bugatti peut encore tenir un petit deux ans. Après, il faudra présenter un successeur au modèle pour que l’histoire continue.     

Un projet prestigieux

Après un développement difficile, la production en série de la Veyron 16.4 (1.001 ch) a débuté en 2005. Un projet pour le moins prestigieux, initié par le patron du groupe Volkswagen, Ferdinand Piëch, qui voulait illustrer à travers ce modèle le savoir-faire de son groupe. En 2008 apparaissait une suite, avec la version ouverte : la Veyron 16.4 Grand Sport. Et en 2010 débarquait une version plus puissante : la Veyron 16.4 Super Sport (1.200 ch), suivie en 2010 par une version roadster aussi puissante, la Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse. Mais Bugatti n’aura pas tiré profit de cette famille : sur les 400 exemplaires vendus jusqu’ici, le constructeur a perdu environ 1,7 milliards d’euros.