Les langues de vipère vont rester nouées. Cette voiture-là, mon vieux… Elle est terrible ! Pas de concession et des performances extrêmes : 8,3 litres de cylindrée, 500 ch et un couple de 712 Nm. Ce nouveau coupé passe de 0 à 60 mph (96 km/h) en moins de 4 secondes et n’a besoin que d’environ 30,50 mètres pour s’arrêter à cette vitesse. Quant à la transmission de la force moteur sur les roues arrière, elle est confiée à une boîte manuelle à six rapports ! Après la force de frappe, la force de freinage : la Dodge Viper SRT 10 Coupé 2006 est équipée à l’avant d’un système Brembo 44/40 à étrier à deux pistons opposés et à l’arrière d’un système Brembo 42/38 à étrier à deux pistons opposés et quatre disques ventilés de 355 mm.
En plus du roadster
La troisième génération de la Dodge Viper est apparue en 2003, sous forme de roadster. En 2006, la Dodge Viper SRT 10 Coupé fait vibrer à toute la communauté Viper. Le design est exubérant, certes, mais ce n’est rien à côté d’un exercice physique incroyable : son V10 de 500 ch et ses freins lui permettent de faire un aller-retour 0 – 160 – 0 km/h en moins de 12 secondes. Quant au design, il est Dodge de bout en bout : la calandre en croix, les flancs profondément encastrés, les ailes étirées et le capot moteur surbaissé. Même si extérieurement, le coupé SRT 10 2006 se démarque du roadster. Les seuls éléments de carrosserie communs entre le coupé et le cabriolet sont le spoiler et les passages de roues ainsi que le capot moteur et les portes. En suivant une logique inverse. En 1 un roadster, en 2 un coupé, la transformation liée à l’ajout du toit, a finalement donné au coupé une résistance à la torsion encore plus grande. L’aérodynamique a également été prise en compte dans le processus de développement : la pente de la ligne de toit et l’apport d’un aileron arrière permettent au coupé de littéralement coller à la route. Un vrai prédateur.
© Olivier Duquesne
Source : Dodge