La règlementation exigeait une production de 200 exemplaires. Ceux-ci n’eurent aucun mal à trouver preneur, à un point d’ailleurs, que Ferrari se résolut à en produire 72 supplémentaires ! La voiture en elle-même avançait des performances hors du commun : extrêmement légère (1,2 tonne) et animée par un V8 biturbo de 400 chevaux, elle était capable d’avaler le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et de dépasser la barre magique des 300 km/h ! Pour l’époque, c’était là des chiffres inédits…

Des reste pas tout à fait oubliés !

Toutefois, alors que la version de compétition était presque prête, la FISA décide d’arrêter la division Groupe B, la faute aux nombreux accidents mortels. Les voitures de course furent rangées au musée, de même que la version compétition de cette 288 GTO. Enfin, presque, car la base de cette dernière servit à développer une certaine… F40 !

Un modèle parfaitement conservé

Cet exemplaire fut vendu neuf au Japon, à un certain Monsieur Yoshiho Matsuda. Très grand collectionneur de Ferrari, celui-ci possédait entre autres, pas moins de trois 250 GTO ! La 288 GTO lui servait occasionnellement de voiture quotidienne. Pourtant, il n’effectua que 9.500 km à son bord jusqu’en 2010. A cette date, la voiture fût revendue aux Etats-Unis, où elle est aujourd’hui proposée à la vente par RM Sotheby’s. L’estimation ? Largement plus de 2 millions d’euros !