François Piette

3 FÉV 2015

Ferrari 488 GTB : L’ère du TURBO !

Révolution chez Ferrari : le V8 atmosphérique qui hurle jusqu’à 9.000 tr/min, c’est fini ! Le facelift de la 458 Italia est du genre costaud : habitacle, moteur et design, tout est nouveau, y compris le nom : 488 GTB.

Parlons du moteur, le cœur de toute Ferrari : le V8 de 4,5 l délivrant 570 chevaux à 9.000 tr/min tire sa révérence. Les 307 grammes de CO2 qu’il rejetait par kilomètre ont eu raison de lui. La tendance au « downsizing » touche également Ferrari qui a remplacé cette unité par un V8 biturbo de 3,9 litres. Plus petit, mais nettement plus costaud : 670 chevaux ! Bonne nouvelle, s’il tourne à plus bas régime que le précédent, il délivre sa puissance à 8.000 tr/min, ce qui est exceptionnel pour un moteur turbo !

Electronique omniprésente

Du côté du couple, c’est plutôt compliqué : Ferrari annonce la valeur conséquente de 760 Nm, mais cette dernière n’est disponible que sur le septième rapport ! En effet, Ferrari a voulu une voiture aussi facile à conduire que progressive et a donc limité le couple sur les rapports inférieurs. Le but ? Délivrer la puissance de manière douce, mais puissance au fil de la montée en régimes. Il faudra vous y faire : l’électronique gère absolument tout. Quant aux nostalgiques des miaulements furieux du V8 atmo, sachez que Ferrari a concocté une bande-son profonde et nette pour ce nouveau moulin.

Performances

Face au chronomètre, la 488 GTB enterre la 458 Italia : 3 secondes au 0 à 100 km/h, 8,3 secondes au 0 à 200 km/h et une vitesse de pointe de plus de 330 km/h. Le cheval est d’autant plus cabré que lorsqu’il est piqué au vif par deux turbos ! Les émissions de CO2 sont en chute libre : 260 g/km, soit 11,4 l/100 km. Ce sont ces deux dernières valeurs qui justifient la présence des turbos…

Aérodynamique

Tout en rectifiant le style pour y faire apparaître quelques traits de la 308 GTB, Ferrari en a profité pour revoir l’aéro de son coupé : équipée d’éléments actifs, la 488 GTB crée à la fois plus d’appui aérodynamique, tout en réduisant la traînée. Une jolie prouesse.

Habitacle

Entièrement remodelé, l’habitacle se veut nettement plus moderne, tout en se tournant résolument vers le conducteur. Compte-tours excepté, toute l’instrumentation est digitale ! Chez Ferrari, on pense aussi ergonomie : quelques nouvelles commandes ont vu le jour. Toutefois, la commande des clignotants se résume à deux boutons sur le volant… Une idée assez fantaisiste, entre nous…

Châssis

Machine à drift, la 488 GTB reprend le système de contrôle de dérive « Side Slip Control », tout en le peaufinant pour une action plus précise et moins intrusive. Ferrari promet même un comportement plus stable !

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