Toute la famille de la nouvelle Focus débarquera à Paris pour le Mondial de l’Automobile 2004 du 25 septembre au 10 octobre prochains. En effet, on y attend les versions trois portes, cinq portes et break de la berline compacte. Le plus dur dans le renouvellement d’un modèle c’est de le moderniser sans le dénaturer. Aussi les stylistes Ford ont veillé à ce que le nouveau modèle conserve l'esprit de la première génération. Légèrement plus large que le modèle précédent, la nouvelle Focus apparaît plus musclée grâce aux passages de roues élargis. Les lignes maîtresses de la calandre, des projecteurs et du bouclier reprennent l'air de famille actuel de Ford. Toutefois, l’avant est implanté plus bas que sur les autres Ford, créant ainsi une silhouette ramassée. Jetez un coup d’œil derrière C’est de l’arrière que la Focus entend se démarquer. Grâce à un agencement ingénieux des composants sous la carrosserie, Ford a créé une ligne arrière très nette, qui permet au modèle 3 portes d'imiter à la perfection un coupé alors qu'il offre 5 véritables places. Cette ligne est partagée par le modèle 5 portes et le break bénéficie aussi de cette silhouette. Claudio Messale, styliste en chef de la nouvelle Focus, affirme qu'elle intègre une “touche de créativité à l'italienne”. Cette berline a les mêmes longueur hors-tout et empattement que le monovolume Focus C-MAX. L’intérieur a aussi fait l’objet du long travail, comme le précise Adrian Whittle, ingénieur en chef du programme Ford Focus. « Le poste de conduite a été imaginé comme un “cockpit”, le tableau des instruments est facile à lire et les matériaux employés ont fait l’objet d’une sélection très soignée. L'objectif poursuivi a été de créer autour du conducteur un environnement qui communique la personnalité de la Focus. » Comparé à celui de la première génération, l'intérieur semble plus abouti, plus homogène. De plus, tous les matériaux intérieurs de la nouvelle gamme Focus répondent aux critères stricts des essais anti-allergie définis par le TÜV. La technologie à bord Voiture de son siècle, la nouvelle Focus a intégré de nombreux équipements technologiques comme le système de verrouillage sans clé, le pare-brise athermique, les phares avant qui suivent les mouvements de braquage des roues… tout en conservant des projecteurs halogène. La berline intègre aussi le Bluetooth™ pour le téléphone mains libres. On pourra également compter sur la commande vocale pour la radio, le téléphone, la climatisation et le système de navigation. Sur le plan ergonomique, les concepteurs de la Focus ont voulu inviter le conducteur à se sentir à l'aise, aussi bien avec le tableau des instruments qu’avec la console qui constitue l'élément central du style intérieur. L’idée de cockpit renforce le sentiment de bien-être des occupants. Diminuer les bruits parasites La caisse est annoncée comme étant plus rigide. La suspension arrière multi-bras Control Blade a été améliorée et un nouveau faux-châssis plus rigide offrent un plus grand confort pour les passagers tout en participant à l’insonorisation de l’environnement intérieur. Sans oublier que l’empattement plus de long de 25 mm et la voie plus large de 40 mm ont permis de doter l'habitacle d'un meilleur aménagement. Dès lors la contenance du coffre a été augmentée de 10 % par rapport au modèle précédent pour atteindre 385 litres. En outre, les ingénieurs de la Focus ont procédé à une élimination minutieuse des bruits aérodynamiques ou de roulement indésirables. L’épaisseur des vitres des portes avant est accrue de 20 %, des bourrelets d'étanchéité double, une isolation en mousse allégée du compartiment moteur et dans les corps creux à l’arrière de la caisse sont chargés d’atténer tous les bruits extérieurs indésirables. Le but est d’offrir une absence de vibrations dans le siège, le volant et le levier de vitesse dès le démarrage du moteur, aussi bien à bord des modèles à moteur essence Duratec ou Diesel Duratorq TDCi. Côté conduire, la direction assistée électro-hydraulique (EHPAS), équipe tous les modèles à l'exception des motorisations 1,4 litre et 1,6 litre Duratec. Elle permet d'effectuer plus facilement les manœuvres à faible vitesse tout en préservant sa précision sur route. Enfin, les freins de plus grand diamètre devraient procurer de meilleures sensations et une meilleure puissance d'arrêt en cas d'urgence. Six moteurs La nouvelle Focus sera la première Ford à être animée par le nouveau moteur 1,6 litre Duratec Ti-VCT de 115 ch doté d'un système de calage variable indépendant des arbres à cames. Le système de calage variable indépendant des deux arbres à cames (Ti-VCT) améliore l'alimentation en air du moteur et permet de développer davantage de couple tout en réduisant la consommation. Ce Duratec Ti-VCT vient s'ajouter à la gamme des moteurs à essence qui comprend également des moteurs 16 soupapes de 1,4 litre (80 ch), 1,6 litre (100 ch) et 2,0 litres (145 ch). La Focus sera également animée par les moteurs gasoil 1,6 litre (109 ch) et 2,0 litres (136 ch) Duratorq TDCi, à rampe commune haute pression, qui ont fait leur première apparition à bord du Focus C-MAX. Le moteur 2,0 litres est accouplé à la boîte de vitesses manuelle à six rapports. Et pour répondre aux normes antipollution, les deux moteurs Diesel seront disponibles en option avec un filtre à particules. Pour les amateurs de boîte automatique, la nouvelle transmission à variation continue Durashift CVT de Ford pourra être associée sur le moteur Duratorq 1,6 litre TDCi. Développé par Ford et ZF, la transmission Durashift CVT peut être utilisée en mode totalement automatique et en mode à sélection manuelle à sept rapports. Mais elle sera également disponible avec les boîtes de vitesses manuelles Durashift à 5 ou 6 rapports et avec la transmission automatique Durashift à 4 rapports. Sécurité pilotée par les Suédois Indépendamment du type de carrosserie, la nouvelle Focus bénéficie d'une structure conçue pour protéger ses occupants grâce à une cellule de survie allégée et hautement efficace. Elle est réalisée en panneaux d'acier haute résistance d'épaisseur variable soudés par laser. La cellule de survie et les zones déformables à absorption d'énergie qui l'enveloppent, ont été testées avec rigueur à la fois sous formes virtuelle et réelle, vérifiées par les ordinateurs les plus puissants du secteur automobile et testées dans le Centre de sécurité ultramoderne de Volvo en Suède. Les chemins de transmission de l'énergie des chocs dans la structure de la caisse ont été optimisés pour en permettre la meilleure absorption possible, à la fois en cas de collision frontale contre une barrière rigide ou lors d’une collision décalée. Grâce à un dégagement contrôlé des composants du châssis fixés au soubassement, il a été possible d'obtenir un plus grand volume déformable. Cela permet à l'énergie du choc de passer sous la cellule de survie, réduisant ainsi les valeurs de décélération pour les occupants et évitant la déformation de la structure du soubassement. La voiture a aussi été pensée pour réduire l'intrusion de la colonne de direction et des pédales vers le conducteur en cas de collision. À coup sûr une voiture que l’on regardera attentivement à Paris car dans un segment très concurrentiel et très prisé. © Olivier Duquesne

Source : Ford