“Maintenir la pression jusqu’au bout”
Deux mois après avoir remarquablement démontré la compétitivité de la VW Polo Super 2000 sur les routes du Belgium Ypres Westhoek Rally, Freddy Loix et Robin Buysmans se retrouvent à pied d’œuvre du côté de Roulers, ce week-end, à l’occasion de la 48e édition de l’Omloop van Vlaanderen.
« J’ai hâte de piloter la Polo Super 2000 en course », lance d’emblée Freddy Loix. « Ce mardi, une séance d’essai m’a mis en appétit. J’ai pu redécouvrir les qualités de cette Volkswagen. Je confirme que cette voiture est une arme redoutable pour les rallyes belges. »
On se souvient que la VW Polo a tenu la dragée haute à des Super 2000 officielles, habituées à disputer le championnat IRC, lors de la course dans le Westhoek, en juin. Un peu plus tôt dans la saison, Freddy Loix et Robin Buysmans avaient décroché une victoire historique: au TAC Rally, à Tielt, une Volkswagen s’était imposée pour la 1ère fois dans un rallye belge grâce à eux.
Peut-on espérer un tel feu d’artifice, samedi et dimanche, du côté de Roulers ?
« Sincèrement, la tâche me parait compliquée », analyse le pilote du Belgian VW Club. À Ypres, j’ai pu me battre contre des Groupe N et des Super 2000 uniquement. A Roulers, il me faudra concurrencer des WRC et des GT très puissantes. Les reconnaissances de l’Omloop van Vlaanderen m’ont permis de comprendre que le parcours n’est pas le même qu’à Tielt. Sur certaines spéciales, je devrais pouvoir tenir la comparaison avec des voitures de la classe A8 mais, dans d’autres, leur pointe de vitesse fera la différence. C’est d’ailleurs dans ce sens que nous avons mené notre journée de test mardi. Il s’agissait de définir des réglages entre le set-up de Tielt et celui d’Ypres. Les 80 km parcourus en configuration course m’ont permis d’y parvenir. »
« Rester au contact »
Que les rivaux de Freddy Loix se rassurent : cette analyse du parcours flandrien n’altère en rien la motivation du pilote. Au contraire…
« Tant qu’il me reste des chances mathématiques d’être sacré champion de Belgique, je jetterai toutes mes forces dans la bagarre, insiste-t-il. Ce week-end, j’entends bien mettre la pression sur Larry Cols, mon rival dans la course au titre. Je veux rester au contact. Les dernières courses que j’ai disputées, dont deux en dehors de nos frontières, m’ont démontré, une fois encore, que rien n’est jamais acquis avant le parc fermé final. La glorieuse incertitude du sport ne concerne pas que moi. S’il s’agit de saisir une opportunité, je ne veux pas la rater. »
Photo: LPR