Basée à Hiroshima, au Japon, Mazda a une vision de l’automobile autour de son design baptisé « Kodo » et du dynamisme « Jinba Ittai » pour « créer un lien entre le conducteur et la voiture comparable au lien qui unit un cavalier à son cheval ». La marque est fière de ses origines en insistant aussi sur l’art de la confection des maîtres artisans Takumi selon le principe du « Monotsukuri » pour insuffler de l’âme dans les objets. Ses ingénieurs travaillent également plus prosaïquement à trouver des solutions techniques inédites. Il y a notamment eu les fameux moteurs rotatifs durant son histoire plus que centenaire. Dans le catalogue actuel, il y a le e-Skyactiv X, un moteur essence à allumage par compression pour offrir le couple et les vives accélérations au démarrage dignes d'un Diesel avec des performances à haut régime tout en réduisant les émissions. Mais Mazda c’est aussi un roadster mythique bien évidemment présent au Palais 6.

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Première surprise

Pour cette 101e édition du Salon de l’auto de Bruxelles, Mazda réserve une grande première européenne. Il s’agit de la Mazda 6e. Cette berline électrique de 4,92 m est directement dérivée de la Deepal SL03. Le moteur électrique développe 258 ch pour la E-Skyactiv EV et 244 ch pour l’E-Skyactiv EV Long Range pour un couple maximal de 320 Nm. L’autonomie de la E-Skyactiv EV, avec une batterie LFP de 68,8 kWh, est de 479 km (WLTP). Pour la grande autonomie, la batterie NMC a une capacité de 80 kWh pour une autonomie de 552 km (WLTP). Paradoxalement, la recharge rapide culmine à 200 kW avec la petite batterie et à 95 kW avec la grande batterie.

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Du SUV

Mazda propose des SUV au long capot. La CX-30 s’affiche avec son moteur e-SkyActiv X 2.0 l de 186 ch. Cette voiture de 4,40 m de long débute sous la barre des 30.000 €. Tout aussi fidèle au design maison, le grand CX-80 s’expose avec sa solution hybride rechargeable 2.5 l de 327 ch. Le colosse de 5 m dispose de 3 rangées de sièges. Il faut compter 60.000 € pour en prendre le volant, en PHEV comme sur le stand ou en Diesel de 254 ch. Son petit frère CX-60, 26 cm plus court, n’aurait pas été convié. Pourtant, il aura droit à une évolution pour 2025.

Made in France

Le line-up sur le stand de Mazda au Palais 6 propose notamment la Mazda 2 Hybrid. C’est en réalité une Toyota Yaris rebadgée. Cette citadine hybride autorechargeable avec un 3-cylindres 1.5 l de 116 ch ne peut d’ailleurs pas cacher sa filiation. Ce n’est pas Kodo du tout, c’est même carrément totalement Toyota. Donc, pour rouler en Yaris en faisant semblant de ne pas le montrer, il y a la Mazda 2 Hybrid, également construite à Onnaing, près de Valenciennes en France. Comptez un bon 30.000 € pour avoir cette audace.

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L’incontournable

Impossible de laisser la Mazda MX-5 Roadster 1.5 l de 132 ch loin des yeux des visiteurs du BMS 2025. Le célèbre cabriolet accessible (32.000 €) et léger ne manquera pas de faire saliver les amateurs de conduite pure à moindre coût. La Miata a déjà été produite à plus de 1 million d’exemplaires depuis le lancement de la première génération en 1989. Si la 4e génération est bien au rendez-vous bruxellois. Mazda n’a pas jugé utile de montrer les Mazda 3 et encore moins son SUV électrique MX-30 !

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