Comme la Formule 1, le GP2 Series a rendez-vous dans le chaudron de Silverstone, ce week-end. Cette bataille d’Angleterre d’un genre particulier s’annonce âpre mais Jérôme D’Ambrosio espère renouer avec la réussite qui a manqué à l’équipe Dams lors du meeting précédent, à Istanbul.
À l’instar de la catégorie-reine des sports mécaniques, le GP2 Series s’installe dans le paddock de l’un des plus prestigieux circuits européens. Cette semaine, c’est dans le temple de Silverstone que les jeunes loups de la monoplace aiguiseront leurs crocs. Un lieu chargé d’histoire puisque c’est là qu’eut lieu, le 13 mai 1950, la première manche du premier championnat du monde de Formule 1. Des 59 éditions du Grand Prix de Grande-Bretagne, 42 se sont déroulées à Silverstone.
Plus que jamais, le public britannique soutiendra ses héros, qu’ils soient champions en titre ou en devenir.
Dans le même paddock, les stars de demain s’affronteront dans une lutte sans merci. Parmi ces jeunes gens aussi affûtés que motivés : Jérôme D’Ambrosio. Le représentant du RACB National Team entend renouer avec le succès sur cette piste mythique.
«À l’issue de chaque meeting, nous avons une longue discussion avec les responsables de l’écurie Dams pour analyser les performances de nos monoplaces. Ce débriefing avait une importance particulière après le Grand Prix de Turquie où nos voitures n’ont pas été à la hauteur de nos espérances. Nous pensons connaître la raison de notre manque de compétitivité sur la piste d’Istanbul. Reste à savoir si les solutions apportées à Silverstone seront les bonnes ! Comme les essais privés sont bannis, seule la loi du chrono nous permettra de nous faire une opinion.»
La piste anglaise offre-t-elle des similitudes avec le tracé turc ?
«C’est vrai qu’il existe des points communs entre les deux circuits, analyse Jérôme, mais Silverstone n’offre pas l’impressionnant dénivelé rencontré à la frontière entre l’Europe et l’Asie. La première partie de la piste britannique est très rapide comme l’est l’ensemble du circuit turc.»
Par le passé, les caprices de la météo ont souvent servi d’ébauche à des Grands Prix de Grande-Bretagne d’anthologie. Un élément dont tient compte notre compatriote ?
«Non. Franchement, je ne m’intéresse aux prévisions que la veille de la course, quand il s’agit de définir nos réglages. J’espère que ceux de ma monoplace seront efficaces. Il me tarde de grimper à nouveau sur le podium comme ce fut le cas à Barcelone et Monaco.»