Au cas où vous ne le sauriez pas encore : Lotus abandonne progressivement le segment des petites sportives légères pour devenir un constructeur premium. L'Emira fait donc figure de dernier dinosaure, en tant que sportive old-school à moteur thermique. Après cette dernière, Lotus ne commercialisera plus que des voitures électriques ! Cette Emeya est d’ailleurs la troisième du genre, après l'hypercar Evija et le SUV Eletre qui, soit dit en passant, est très populaire en Belgique. Avec cette gamme renouvelée, Lotus espère produire jusqu'à 150.000 voitures par an. Voilà qui tranche avec les 576 voitures assemblées par la marque en 2022 !
Design Lotus undefined
Quasiment un an jour pour jour après le lancement de l'Eletre à la presse, nous avons pu essayer la petite sœur, l'Emeya. Il s'agit d'une "Hyper-GT" à quatre portes qui repose sur la même plate-forme « EPA » que l'Eletre, mais aux dimensions adaptées. Avec ses 5,139 m de long, l'Emeya est plus longue de 4 cm et repose sur un empattement allongé de 6 cm (3,069 m). Mais la plus grande différence se situe bien sûr au niveau de la hauteur, avec 1,459 m pour la berline contre 1,636 m pour le SUV.
Au premier coup d’œil, il est évident que les deux modèles partagent un air de famille, avec un pare-chocs avant similaire et des phares en forme de boomerang, bien que ceux-ci soient doublés sur l'Emeya. A l'arrière, l'Emeya partage sa poupe pointue avec l'Eletre, dont l'effet est renforcé par le toit noir et le bandeau LED continu. Afin de mieux contrôler les flux d'air, l'Emeya est équipée de nombreux éléments aérodynamiques actifs, tant au niveau du pare-chocs avant que du diffuseur et du spoiler arrière. Lotus annonce d’ailleurs fièrement une belle finesse de ligne (0,21 Cd) et un appui aérodynamique allant jusqu'à 150 kilos.
Expérience Lotus undefined
A bord, l'écran central OLED de 15,1 pouces domine le tableau de bord et sert de point de contrôle pour pratiquement toutes les fonctions du véhicule. Si les interrupteurs physiques (comme pour régler la climatisation) n’ont pas disparu, on ne relève aucun bouton pour le volume, qui se contrôle via l'écran... Quoi qu'il en soit, le système d'infodivertissement fonctionne de manière très fluide et rapide, tout en proposant de jolis graphiques. Android Auto et Apple CarPlay ne sont pas encore intégrés, mais ils le seront bientôt via une mise à jour logicielle. Et nous pouvons en attester : nos voitures d'essai en étaient déjà équipées !
Sous les yeux du conducteur, on retrouve un petit écran qui ne contient que les informations essentielles. Le passager avant profite lui aussi d’un écran similaire, mais qui se limite toutefois à l’affichage de l’heure et de la playlist musicale. Heureusement, l’instrumentation est complétée par un affichage tête haute pour le conducteur. Pour le reste, le choix des matériaux et la qualité de finition sont extrêmement soignés. Tout ce que vous touchez est non seulement beau, mais aussi solide et de grande qualité ! En outre, Lotus a prévu quelques équipements de haut standing, à l’instar du toit ouvrant électrochrome qui peut être obscurci, et d’un système audio phénoménal, signé KEF.
Limousine sportive
Avec un empattement aussi long (3,07 m), on s’attend bien sûr à retrouver une habitabilité franchement généreuse… Et c’est le cas : les passagers arrière profitent d’une très belle garde aux jambes ! En outre, il est possible de troquer la banquette arrière pouvant asseoir 3 personnes, contre des sièges individuels, plus largement réglables et séparés par un épais accoudoir abritant un espace de rangement et une tablette.
Si Lotus annonce un volume de 509 litres pour le coffre, il semble bien plus grand en réalité ! L'espace de chargement est non seulement profond, mais aussi très bas, surtout si vous laissez le cache-bagage en place. Lorsque les sièges arrière sont rabattus, vous disposez de 1.388 litres, un volume complété sous le capot par un « frunk » de 31 litres, juste suffisant pour vos câbles de recharge.