Synonyme d’opulence et de démesure, Maybach continue l’aventure, en dépit de résultats commerciaux très moyens ! La Chine est peut-être une des réponses à cette problématique, avec une très large clientèle potentielle. La raison pour laquelle cette berline démesurée y a connu un facelift…
Majestueuse
Une Maybach, ça impressionne. Difficile de la considérer comme élégante, mais les dimensions et la calandre statutaire s’occupent d’attirer les badauds. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui que Maybach revisite ses paquebots pour leur donner un petit côté Bling-Bling, bien comme il faut pour plaire au marché chinois. Ainsi, les LED font forcément partie du nouveau package, ainsi que de nouveaux pare-chocs et un nouveau faciès. Rappelons que Maybach produit toujours deux versions de sa limousine, la 57 et la 62, soit la « courte » et la longue.
Sous le capot
Ces deux versions peuvent être commandées en version « S », ce qui signifie plus de puissance sous le capot. Difficile malgré tout de les considérer comme sportives ! En version de base, le V12 de 6 l suralimenté conserve sa puissance de 550 chevaux mais voit sa consommation diminuer de quasiment un litre (15 l/100 km). La S profite d’une petite vingtaine de chevaux supplémentaires, ce qui porte le total à 630 chevaux ! De quoi assurer des prestations explosives en dépit d’une masse pachydermique. Ici encore, la consommation est abaissée.
Dedans
Une Maybach, ça se savoure principalement à l’intérieur, et plus précisément à l’arrière. L’habitabilité y est somptueuse (surtout en 62) et l’équipement, on ne peut plus pléthorique ! La finition est naturellement à l’avenant avec des combinaisons quasiment infinies. Tout est possible, à partir du moment où le client met la main au portefeuille ! Concrètement, la 57 est désormais disponibles avec les sièges (fauteuils ?) séparés de la 62. La connexion internet sans fil est également prévue. Sièges « transat », écrans géants, opacité des vitres, flûtes de Champagne, caméra,… Demandez le programme !