L’été dernier, en même temps que son grand frère, l’EQB, et peu après son jumeau thermique, le GLA, la première génération du Mercedes EQA a profité de (très) légères améliorations mi-carrière. Enfin, si seulement l’on peut parler d’amélioration, car en dehors de son autonomie qui a augmenté, c’est à se demander si quelque chose a véritablement été amélioré sur le SUV compact et électrique de la marque étoilée…
Design Mercedes undefined
À peine différent
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le facelift du Mercedes EQA est en tous les cas pour le moins léger, du moins en termes de design. Le style du SUV électrique étoilé a à peine évolué depuis son introduction en 2021. Il s’agit toujours d’une dérivée électrique du GLA contrairement aux Mercedes EQE, EQS et leur dérivées SUV qui sont véritablement des modèles à part entière. Avec ses 4,463 m de long, 1,834 m de large et 1,608 m de haut, il est cependant légèrement plus long que son jumeau thermique. Pour 2024, le Mercedes EQA profite tout de même de boucliers légèrement redessinés, d’une calandre couverte d'étoiles ainsi que de signatures lumineuses retravaillées, tout particulièrement à l’arrière. Mais dans la pratique, c’est à peine si l’on voit la différence entre le nouveau et l’ancien EQA.
Une fois à l’intérieur, les changements sont encore plus timides. Pratiquement rien n’a changé en réalité, l’habitacle est toujours bien fini et majoritairement recouvert de matériaux de qualité si ce n’est quelques plastiques noir brillant qui ne manqueront pas de se rayer rapidement. Mercedes a tout de même apporté quelques évolutions dans l’habitacle de son EQA. Ou devrions-nous dire régressions ?
Expérience Mercedes undefined
Évolution ou régression ?
Le volant de l’EQA est désormais identique à celui des autres Mercedes récentes et donc entièrement couvert de boutons à retours haptiques pas toujours facile à manier. Et comme dans les autres véhicules compacts du constructeur étoilé, pratiquement toutes les commandes situées sur la console centrale ont tout simplement disparu ! Elles ont fait place à un pseudo espace de rangement à peine aussi épais qu’un smartphone, mais trop petit pour pouvoir réellement y poser un téléphone. Heureusement, l’EQA a conservé quelques commandes physiques de climatisation.
Au-dessus de ces dernières, on retrouve un écran central qui mesure désormais de série 10,25 pouces. Fonctionnant sous la dernière génération du système MBUX, il reste facile d’utilisation même en l’absence des molettes, boutons ou pavé tactile pour le contrôler. Réactif, il peut également se connecter à Android Auto et Apple CarPlay sans le moindre câble. Le combiné d’instrument peut quant à lui évoluer de 7 à 10,25 pouces en fonction du niveau de finition. Bien qu’un peu moins facile d’utilisation qu’auparavant, le Mercedes EQA reste cependant un SUV à l'intérieur duquel il est agréable de passer du temps et ce que l’on soit assis à l’avant ou à l’arrière.
Habitabilité arrière généreuse
Malgré ses 4,463 m de long, l’EQA profite d’un bel empattement de 2,729 m. Un avantage pour les passagers de la seconde rangée qui ne manquent pas de place aux genoux ou à la tête. Malheureusement, ils ne peuvent pas profiter de l’optionnelle banquette coulissante disponible dans le GLA. Cette dernière n’est tout simplement pas offerte sur la variante électrique du SUV compact. Dommage. Autre bémol, le coffre du Mercedes EQA est encore plus petit que celui de son jumeau thermique. Il n’évolue en effet que de 340 à 1.320 l une fois tous les sièges rabattus. Et ne cherchez pas second volume de chargement, ou frunk, sous le capot avant, il n’y en a tout simplement pas. Il faudra vous contenter de ça…