MG, la petite enseigne britannique rachetée en 2007 par le géant chinois SAIC, a fait son retour sur notre marché en 2020 et la gamme ne cesse de croître. Après les SUV (le petit MG ZS en électrique ou en thermique, le compact HS en thermique / EHS en hybride rechargeable et le grand Marvel R exclusivement électrique), la compacte électrique MG4 et le break à pile MG5, la marque lancera bientôt un roadster électrique (le Cyberster prévu pour novembre et annoncé autour de 60.000 €). On parle aussi d’une mini-citadine électrique endéans les deux ans.
Design MG undefined
En attendant, MG investit le segment « B », celui des citadines. Cette MG3 hybride autorechargeable peut évoluer momentanément en électrique pur et vise donc les Honda Jazz Hybrid, Renault Clio E-Tech et Toyota Yaris (ainsi que son clone la Mazda 2 Hybrid). Mais à moindre prix. Et en plus puissant, aussi…
Expérience MG undefined
Multimédia complet mais pas parfait
Cette MG3 est bien équipée, notamment sur le plan multimédia, avec de série sur toutes les versions le combiné d’instruments de 7 pouces, l’écran central de 10,25 pouces, le GPS intégré, ainsi que les connexions Apple CarPlay/Android Auto, mais avec fil uniquement.
Dommage que la climatisation impose un passage par le menu de l’écran central. Et elle n’est plus accessible lorsque Apple CarPlay ou Android Auto sont branchés ! Il faut donc désactiver ces connexions pour régler la ventilation, ce qui implique plusieurs manipulations. On nous promet que ce défaut sera très bientôt corrigé par une mise à jour. Pour le reste, le multimédia fonctionne globalement bien.
Habitacle spacieux mais tristounet
À 4,11 m de long, cette voiture chinoise est l’une des plus grandes du segment. Mais l’habitacle est terne et recouvert de plastiques durs. Ce n’est pas la joie (d’autant qu’aucun toit vitré n’est proposé), mais le mobilier semble solidement assemblé. Et l’habitabilité est soignée : la largeur aux coudes est généreuse à l’avant, tandis qu’à l’arrière, les adultes ne manquent pas de place pour caser les jambes. Comme toujours dans ce segment, le passager central est un peu à l’étroit, mais il peut compter ici sur un dossier moelleux (car il n’y a pas d’accoudoir central). À l’avant aussi, les sièges sont confortables et offrent un bon soutien.
Avec 293 litres, le coffre est correct et un brin plus grand dans la Yaris (286 l), mais plus petit que celui des Clio E-Tech (299 l) et Honda Jazz Hybrid (304 l). Et le dossier de banquette ne se rabat qu’en une seule pièce et pas en deux. Un oubli, nous dit-on, qui devrait être réglé bientôt. A vouloir faire trop vite, les Chinois font parfois des erreurs de débutants... À noter encore que, banquette rabattue, le plancher de chargement n’est pas parfaitement plat. Mais globalement, cette citadine est pratique au quotidien.