PrécédentA la fin des années 1960, Alfa Romeo planche sur la remplaçante de sa Giulia GT, appelée « Coupé Bertone » par les fidèles. Le modèle connaît un joli succès, mais Alfa désire lancer un coupé plus familial, doté de quatre vraies places et d’un coffre digne de ce nom. En 1974, l’Alfetta GT voit le jour. Equilibrée de ligne et plus spacieuse que la version précédente, elle reprend toutefois les motorisations à 4 cylindres de cette dernière. Mais la masse en hausse et une concurrence germanique de mieux en mieux armée obligent Alfa Romeo à réagir avec du lourd…
En 1983, alors que le modèle aura déjà subi son lifting de milieu de vie, Alfa Romeo lance la version tant attendue : la GTV6. Celle-ci se reconnaît à son bossage de capot laissant la place à un tout nouveau moteur, inauguré par l’Alfa 90. Ce V6 de 2,5 litres entièrement en alliage léger délivre 160 chevaux à 6.000 tr/min et promet des performances de haut niveau ! Outre le fantastique agrément mécanique, cette voiture se distingue également par son comportement routier, d’un grand équilibre. Il faut dire qu’Alfa n’a pas fait les choses à moitié en utilisant l’architecture « Transaxle » pour ce modèle qui rejette la boîte de vitesses derrière et l’accole au pont.
Aujourd’hui
Produite de 1983 à 1987, l’Alfa Romeo GTV6 aura été vendue à près de 11.000 exemplaires. La bête n’est donc pas rare et il n’est pas difficile de débusquer un modèle à vendre, y compris si l’on se cantonne au marché belge. Comptez environ 15.000 € pour un modèle en bel état. Evitez d’acheter un « prix », car les frais de remise en état peuvent rapidement être importants. Vérifiez attentivement la carrosserie (surtout sur les premiers modèles), l’état de la sellerie qui se décompose rapidement et contrôlez la présence de factures attestant de l’entretien régulier de la mécanique et des changements des courroies de distribution. Enfin, n’hésitez évidemment pas à payer un peu plus pour un modèle en parfait état. Vu l’agrément du modèle, la cote, c’est cadeau !
