C’est le lobby des constructeurs automobiles qui l’affirme : la future norme Euro 7, actuellement en cours de discussion au sein des instances européennes, pourrait pousser l’industrie à revoir ses tarifs à la hausse. Le nouveau président de l’Association européenne des constructeurs (l’ACEA), Luca de Meo, va même jusqu’à évoquer une augmentation de 2.000 € par véhicule !
Toujours plus stricte
Avec sa future norme Euro 7, Bruxelles entend rendre les tests d’émissions des véhicules plus conformes aux conditions réelles de conduite, tout en fixant désormais des limites à l’émission de particules provoquée par l’usure des freins mais aussi des pneus ! Applicable à partir de 2025, la norme Euro 7 réduirait de 35 % les émissions d’oxydes d’azote des voitures particulières ainsi que des utilitaires légers par rapport à la norme actuelle (Euro 6). Si Euro 7 est actée et entre en vigueur, cela pourrait donc déboucher sur des tarifs en moyenne supérieurs de 2.000 € tout en contribuant à contracter encore un peu plus le marché européen, d’ores et déjà en souffrance, avertit Luca De Meo.