Chez les Ben Ali, on avait le goût du luxe et de l’exubérance : les familles Ben Ali, Trabelsi et alliées rivalisaient entre elles pour la possession du dernier bijou en date ! Après la chute du président tunisien, une bonne partie de la collection avait déjà été vandalisée, revendue, voire utilisée pour faire barrage à ceux qui voulaient amener le chao en Tunisie.
Des Ferrari en pagaille !
On se souvient ainsi, au début de cette année, de cette improbable Ferrari 599 GTB Fiorano jaune ex-Slim Chiboub, le gendre de Ben Ali, transportée sur un… tractopelle, à la manière d’un trophée fièrement récolté ! On se souvient également de cette Panamera (une « simple » V6) vandalisée et abandonnée devant une villa familiale… Voire de cette Ferrari California détruite et laissée à l’abandon dans la rue…
Sous haute protection
On parle actuellement de quelque 234 voitures saisies, actuellement placées sous la haute protection de l’armée. Cette saisie, organisée par une Commission d'expropriation, elle-même chapeautée par le ministre des Finances Jaloul Ayed, devrait déboucher sur une vente, voire sur une exploitation de ces mêmes véhicules.
10 voitures pour la cadette et une Maybach pour madame ?
Le communiqué officiel parle d’une voiture allemande taillée sur mesure pour Leïla Trabelsiet, l’épouse de Ben Ali, d’une valeur de 700.000 €. Quelques bruits de couloir parlent d’une Maybach. Le plus surprenant vient de la collection personnelle de la cadette de Ben Ali, encore étudiante : pas moins de 10 voitures de luxe étaient en sa possession !