Malgré son chiffre 4, la dernière création de Polestar se situe en réalité entre son actuelle berline 2 et son imposant SUV 3. Visuellement plus dynamique que la première, elle est pourtant 24 cm plus longue, 15 cm plus large et 6 cm plus haute que la Polestar d’entrée de gamme. Sa signature lumineuse en 2 parties n’est, quant à elle, pas sans rappeler celle du 3. Mais la plus remarquable de ses particularités, c’est évidemment son hayon dépourvu de lunette arrière !



Pas de lunette, mais de l’espace

Ce hayon plein n’est en réalité pas gênant une fois à l’intérieur, du moins à l’arrêt. Grâce au grand toit panoramique qui peut, en option, être électrochromatique et donc devenir opaque à la simple pression d’un bouton, mais également grâce à son empattement de 3 m, on ne sent absolument pas enfermé à l’arrière. Au contraire, l’espace, aussi bien aux genoux qu’à la tête, disponible est même royal ! Dommage juste que le haut plancher empêche de pouvoir glisser ses pieds sous les sièges avant. Le coffre de la Polestar 4 n’est pas en reste non plus avec un volume évoluant de 526 à 1.536 l. Un second espace de rangement de 15 l, juste assez grand pour y loger un câble de recharge de type 2, se cache également sous le capot avant.



Grand écran horizontal plutôt que vertical

À l’avant, les matériaux et finitions sont de bonnes qualités et en accord avec les valeurs et ce que l’on a déjà pu observer dans les autres véhicules de la marque. Ce qui est différent des autres Polestar, c’est l’écran central de 15,4 pouces qui est ici placé à l’horizontal. Il est en revanche toujours piloté par Google et semble tout aussi réactif et facile d’utilisation que celui de la Polestar 2. Finalement, son combiné d’instrument au look épuré atteint les 10,2 pouces de diagonale alors que l’optionnel affichage tête haute mesure 14,7 pouces.



Jusqu’à 400 kW (544 ch) et 686 Nm ou 610 km d’autonomie

Deux versions de la Polestar 4, toutes deux équipées d’une batterie de 100 kWh, sont actuellement disponibles. Avec son unique moteur arrière, la Long range Single motor dispose de 200 kW (272 ch) et 343 Nm pour atteindre 100 km/h en 7,1 s. Disponible à partir de 64.800 €, elle revendique jusqu’à 610 km d’autonomie. La Long Range Dual Motor débute, quant à elle, à partir de 72.800 € et développe 400 kW (544 ch) et 686 Nm de couple ! De quoi atteindre 100 km/h en seulement 3,8 s et faire de cette version la plus rapide des Polestar ! Une variante qui conserve en prime une autonomie maximale de 580 km. Son architecture 400 V lui permet de revendiquer une puissance de charge maximale de 200 kW pour passer de 10 à 80 % en une demi-heure.

Une bonne première rencontre à confirmer en août ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur papier ainsi qu’à l’arrêt, la dernière-née de Polestar est convaincante et ne laisse pas indifférent. Reste à voir si cette bonne première impression se confirmera lorsqu’on en prendra enfin le volant. On espère que cette première prise en main se fera aux alentours du mois d’août, date d’arrivée des premiers exemplaires en Europe.



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