Sixième et ultime membre de la famille Mégane, la version cabriolet était assez attendue ! Elle se dévoilera sous nos yeux au salon de Genève et promet de rectifier les lacunes du modèle précédent.
BCBG
Face à une 308 CC qui nous fait un véritable artifice stylistique, la Mégane CC joue la carte d’une certaine sobriété. Chic, elle reprend le concept du toit vitré de la précédente version, tout en l’assombrissant. La partie arrière est spécifique à ce cabriolet.
En deux parties
A l’instar de la Peugeot précitée, le toit est rétractable en deux parties. Pour profiter de la conduite en pleine air, une pression sur l’interrupteur et 21 secondes plus tard, le toit vient se réfugier dans le coffre, ce qui fait tomber le volume de ce dernier de 417 à 211 litres. Les ingénieurs ont pris note de nos remarques concernant la dernière Mégane CC, au pare-brise trop reculé et qui compromettait la conduite en plein air. Ainsi, ce dernier a été avancé de 6 cm. Toujours au sujet de la conduite cheveux au vent, et pour justement éviter à votre brushing trop de dégâts, une vitre coupe-vent fixe se loge derrière les appuie-têtes arrière, ce qui évite les perturbations jusqu’à 90 km/h. Au-delà, mieux vaut recourir au filet antiremous traditionnel qui vient généreusement empiéter sur les places arrière.
Rigidité renforcée
Abondamment critiquée au sujet de sa piètre rigidité de structure, la Mégane CC de précédente génération se tordait tel un lukum sur les irrégularités. Renault promet avoir rectifié le tir avec une rigidité en torsion augmentée de 80 % ! Enfin, le dernier point noir de cette Mégane II CC fût sans conteste la direction, bien trop artificielle. Les ingénieurs annoncent également un net progrès en ce domaine.
Une boîte à double embrayage !
En essence, cette Mégane CC propose un 1.6 l de 110 chevaux, un 1.4 l TCe de 130 ch et le tout puissant 2 l TCe de 180 chevaux. Tous ces moteurs sont associés à une boîte manuelle à 6 rapports. En diesel, l’offre se compose d’un 1.5 dCi de 110 ch, d’un 1.9 dCi de 130 ch et, enfin, du 2.0 dCi de 160 ch. Si cette dernière palette se voit rendue plus propre via un filtre à particules, seul le premier cité a droit à une boîte automatique. Et pas n’importe laquelle : en effet, Renault présente ici sa boîte ECD (pour Efficient Dual Clutch), qui est une unité à double embrayage et six rapports.