François Piette

19 MAR 2005

Renault Zoé : des étoiles dans la tête

Petit coup de rétroviseur sur le salon genevois pour une présentation détaillée du concept-car Zoé. Cette petite voiture ne manque pas d’idées futuristes, à commencer par le « pass ». Cette mini-commande est personnalisable via son ordinateur… Avant de prendre le volant de la Zoé, on peut télécharger sur son Pass l’ambiance individualisée que l’on souhaite avoir dans sa voiture… mais aussi à la maison ou au bureau. Dans le cas de la Zoé, cette mini-commande connectable sur PC permet d’automatiser les sélections musicales, le réglage des sièges, des commandes de conduite et des rétroviseurs. Des étoiles sur le plafond La petite Zoé n’a que 3 places : 2 à l’avant et une derrière le passager avant. Cela fait gagner de l’espace dans le coffre. Bien évidemment, le tout est modulable. Un bouton en « étoile de mer » situé sur le côté du siège conducteur permet d’agencer l’habitacle dans trois positions préétablies. Plus surprenant encore, les deux pavillons en verre du plafond sont incrustés de LED. Ils recréent ainsi une voûte étoilée lorsque la Renault roule de nuit. Une idée saugrenue comme seule la marque au losange peut avoir. La technologie se cache à peine à bord à commencer par le compteur en suspension sur une plaque de verre. La console centrale offre différentes commandes : sélecteur de vitesses, pilotage de l’écran multifonction place au centre du tablier, joystick de commande de réglage des sièges et centrage de l’affichage sur l’écran LCD dans le cadran du compteur. Porte spéciale à droite Pour entrer dans la Zoé, le conducteur fait comme d’habitude. Par contre, les passagers profitent d’une porte motorisée coulissant avec ouverture à double charnière. Le débattement est plus ou moins grand selon que l’on souhaite accéder à l’avant ou à l’arrière. Par sa conception, cette porte limite son encombrement. Le hayon ne manque pas non plus d’esprit pratique. Certes, l’ouverture de la lunette arrière seule n’est pas nouvelle. Mais ici cela fonctionne selon un mécanisme à double cinématique. Le hayon et la lunette coulissent l’un par rapport à l’autre. Plus inédit : la vitre latérale arrière gauche s’abaisse pour déposer de petits objets sur la plage arrière ou dans le coffre. Ce dernier a un volume utile de 297 dm³, soit 17 % de plus qu’une Clio alors que Zoé ne mesure que 3450 mm de long. Et le moteur ? Les concepteurs ont aussi pensé à la motorisation. Sous le capot court on trouve un nouveau moteur essence Renault de petite cylindrée. Ce bloc de 1.2 L 16 V à 4 cylindres est turbocompressé. Il développe 100 chevaux (73 kW), ce qui est plus que raisonnable pour une voiture à vocation citadine. Son couple de 145 Nm entre 3000 et 4000 tr/min est déjà disponible à 80 % dès 1600 tr/min. Question « écologie », il diffuse 140 g de CO2 par km. Les ingénieurs ont choisi pour la transmission, une boîte robotisée à 5 rapports avec palettes au volant. La ligne Un concept-car c’est aussi l’occasion pour les designers de penser d’abord à la ligne. On est surpris ici par la sobriété extérieure. La plus grande originale extérieure étant, en fin de compte, les phares. Ils sont équipés de diodes électroluminescentes permettant des effets lumineux inédits. Les feux de position diffusent une lumière douce alors que ceux des clignotants ont un éclat plus profond. L’identité Renault est bien marquée. Cette petite voiture chic et trapue va-t-elle voir le jour ou du moins préfigure-t-elle un nouveau modèle ? Et si elle remplaçait la Twingo ? En tout cas le film de présentation de la Zoé sur le stand à Genève m’a fait penser à une pub en dessin animé que l’on avait vue lors du lancement de la… Twingo ! © Olivier Duquesne

Source : Renault
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