Peu avant le confinement en mars dernier, Spyker était en état de mort clinique, la faillite semblant alors inéluctable. Mais c’était sans compter sur la ténacité de son charismatique patron et propriétaire, Victor Müller, qui, contre toute attente, est parvenu à trouver de l’argent frais pour sauver son rejeton dilapidateur. Grâce à de nouveaux investisseurs, Spyker entend bien relancer la machine et promet de produire d’ici peu trois nouveaux modèles !
Au compte-gouttes
Fondée en 1999, la marque Spyker n’a vendu que 265 exemplaires durant sa courte carrière. Le constructeur batave est aussi l’un de ceux qui a connu le plus de plans de relance suite à de nombreuses bévues. On se souviendra aussi que Müller pensait avoir les reins suffisamment costauds que pour sauver Saab... L’aventure ne durera finalement que deux ans, entre 2009 et 2011.
Qu’à cela ne tienne, malgré une production qui est quasiment à l’arrêt depuis une décennie, Victor Müller a trouvé deux bons princes pour sauver le Titanic du naufrage. Il s’agit ni plus ni moins de Boris Rotenberg (oligarque russe propriétaire de SMP Racing et de BR Engineering) et de Michail Pessis (homme d'affaires qui possède Milan Morady et R-Company).
Avec ses deux nouveaux alliés à ses côtés, Spyker devrait pouvoir redémarrer les chaînes de production avec d’ores et déjà trois modèles à l’agenda : la C8 Preliator, la B6 Venator et un SUV, le D8 Peking-to-Paris. L’assemblage devrait cette fois être opéré en Allemagne avec, pour commencer, la C8 qui sera dévoilée dès l’année prochaine. Enfin, Spyker pourrait également entrer en compétition !
Rendez-vous l’année prochaine pour voir si Victor Müller parvient à tenir ses promesses...