BMW 850 Ci (1990-1996) : +/- 16.000 €
Oubliez la Clio dCi : pour le même prix, vous pouvez dégoter une pièce maîtresse du début des années 90 : une ligne très suggestive, un confort total, un équipement de haut vol et le joyau, un V12 de 5 litres. Celui-ci n’a rien à voir avec ses homologues italiens : très calme et feutré, il délivre « seulement » 300 chevaux. Mais les sportifs rajouteront 10.000 € pour la version CSi, qui en développe 80 supplémentaires.
Mercedes CL600 (2003-2006) : +/- 15.000 €
Oui, cela peut paraître surréaliste, mais pour une somme dérisoire, vous pouvez vous offrir le summum de la marque à l’étoile d’il y a une petite dizaine d’années ! Sur cette version, le V12 se voit greffé d’une paire de turbos et délivre un demi-millier de chevaux ! Mais n’en attendez pas un caractère trempé, car le silence est d’or. Un monument aux innombrables gadgets et au confort divin. Même dix ans plus tard.
Aston Martin DB7 Vantage (2000-2003) : +/- 30.000 €
D’accord, ici, le budget gonfle un peu. Mais honnêtement, ce n’est pas cher payé : il s’agit tout de même d’une Aston Martin ! La DB7 Vantage a inauguré le V12 qui fait toujours office sous le capot des modèles actuels. Sonorité envoûtante et souplesse fabuleuse au programme ! La ligne et les performances séduisent plus que la finition et le comportement routier… Pour les amateurs, les versions GT ajoutent encore au caractère (surtout sonore !).
Ferrari 412 (1985-1990) : +/- 30.000 €
Ne cherchez pas : il s’agit de la moins chère des Ferrari à 12 cylindres ! La ligne, très carrée, est pourtant d’un grand classicisme alors que le V12 reste fidèle à lui-même : plein et cristallin ! Sachez que la majorité des exemplaires est équipée d’une boîte automatique qui lisse un peu le caractère latin du moteur. Les rares versions à boîte manuelle se négocient à une cote supérieure d’environ 5.000 €. Ici plus qu’ailleurs, les frais d’entretien sont colossaux !
Jaguar XJ-S V12 (1991-1993) : +/- 12.000 €
Si les XJS et XJ-S n’ont pas frappé les esprits aussi fort que la vénérable aïeule, la Type E, elles n’en restent pas moins de fort désirables montures ! Ces versions du début des années 90 ont remédié à leurs défauts de jeunesse, principalement électriques. Le confort est superbe et le V12, si puissant soit-il, reste globalement inaudible. Très solide, ce dernier réclame simplement une grosse ration d’essence !