Ce n’est sans doute pas la première fois que vous l’entendez, mais le moteur thermique n’est pas mort, bien au contraire ! Cela dit, l’électrique se présente toujours majoritairement comme l’avenir de l’automobile, alors pourquoi certains constructeurs reviennent-ils au thermique ? On tente d’y répondre.

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Les annonces du genre vont de bon train ces derniers temps. Après Mercedes ou encore Renault, c'est désormais Lotus qui revoit ses plans. Le constructeur anglais, devenu chinois, a annoncé qu'il continuera à produire des véhicules équipés d'un moteur thermique plus longtemps que prévu. Et il n'est pas seul ! Volkswagen a également annoncé travailler sur une Polo largement revue et équipée de moteurs thermiques respectant la norme Euro 7. Mais pourquoi ? Personne ne répond officiellement à la question, mais il est certain que le manque de stabilité du marché n'aide pas...

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Un marché de plus en plus dur et plein d'incertitudes…

De manière générale, les ventes de voitures neuves chutent en Europe, alors que celles des véhicules 100 % électriques jouent aux montagnes russes depuis le début de l'année. D'abord en dégringolade, elles sont légèrement reparties à la hausse au mois d'octobre 2024. Cela étant dit, le passage au tout électrique est, quoi qu'il arrive, plus lent que certains constructeurs ne l'avaient initialement envisagé. Résultat : ne sachant sans doute pas bien sur quel pied danser pour continuer à se maintenir à flot, certains constructeurs se réfugient dans ce qu'ils connaissent et maîtrisent le mieux : le moteur thermique qui représente encore et toujours le plus gros du marché.

Personne ne veut d'hypercar électrique !

C'est encore pire en matière de véhicules de luxe et de sport où les clients ne semblent tout simplement pas vouloir entendre parler de batteries, d'ions ou encore de prises. Malgré tous les records que la marque a enchaînés avec sa Nevera, Rimac ne parvient pas à vendre les 150 exemplaires de son hypercar électrique depuis son introduction sur le marché en 2021. Et l'on ne vous parle même pas de la Pininfarina Battista et de la Lotus Evija dont on n'entend tout simplement plus parler. En comparaison, les constructeurs d'hypercars thermiques ne parviennent quant à eux pas à produire assez de voitures pour répondre à la demande de leurs clients. Avant même leur présentation, les 250 Bugatti Tourbillon, 799 Ferrari F80 ou encore 399 McLaren W1 ont déjà trouvé leurs futurs propriétaires prêts à dépenser plusieurs millions d'euros pour leur exemplaire !

L'électrique encore inévitable pour la plupart

Cela signifierait-il que l'électrique n'est finalement pas l'avenir de l'automobile ? Bien sûr que non, et ce pour de multiples raisons. D'abord parce que l'Europe n'a toujours pas changé son fusil d'épaule. Jusqu'à preuve du contraire, il ne sera plus possible d'acheter une voiture neuve émettant du CO₂ après 2035. Actuellement, le moyen le plus rentable pour les constructeurs grand public de parvenir à cette fin reste le véhicule électrique nourri aux ions par une grosse batterie. Ensuite, parce que même si l'électrique ne décolle pas aussi rapidement qu'espéré, cette nouvelle forme d'énergie représente tout de même déjà près d'un cinquième du marché, du moins en Europe. Une part croissante non négligeable sur laquelle les marques grand public ne peuvent pas décemment fermer les yeux. Alors, quelle est la solution ? Eh bien, elle existe peut-être déjà, mais dans un monde beaucoup plus petit…

Et si une solution existait déjà ?

Il existe une analogie toute trouvée entre le monde de l'automobile et celui des montres. Aujourd'hui, les appareils connectés à porter au poignet se vendent comme des petits pains. La preuve en est : Apple vend plus de montres que l'ensemble des marques horlogères suisses réunies ! Cela n'empêche cependant pas des géants de l'industrie comme Rolex de présenter de nouveaux modèles chaque année et de dégager toujours plus de bénéfices. Et ce n'est pas non plus pour autant qu'il est devenu impossible de s'acheter une montre « mécanique » pour le prix d'une Apple Watch, bien au contraire. Alors, sommes-nous fous de penser que, comme dans le domaine de l'horlogerie, il existe un monde où électrique et thermique parviennent à trouver leur point d'équilibre et coexister sur un marché automobile zéro émission, ou presque ? Seul l'avenir nous le dira…

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