Et de trois ! Après 16 années de carrière, la Yaris arrive aujourd’hui à sa troisième mouture. Et à les
regarder toutes les trois, on se dit que l’évolution est fort logique. Plus dynamique qu’auparavant, la
nouvelle Yaris reprend la recette qui a fait le succès des modèles précédents, mais y ajoute une
petite touche personnelle.
Un petit mot sur Toyota !
Toyota va bien, merci pour lui ! En dépit de la catastrophe nippone, les capacités de production sont
à nouveau au beau fixe : 100 % en Europe et plus de 90 % au Japon. Bref, ça tourne ! Et c’est tant
mieux, car cette nouvelle Yaris, qui sera produite sur les chaînes de l’usine de Valenciennes, dans le
Nord de la France, compte bien consolider les ventes de la marque. Toyota ne cache d’ailleurs pas
ses ambitions commerciales en Europe : 1.000.000 de voitures vendues d’ici 2-3 ans !
Un segment ultra-important !
Le segment de la Yaris est le plus important qui soit en Europe. Pas étonnant dès lors que la nouvelle
petiote soit conçue pour nous plaire et se retrouve construite sur notre continent ! Pour séduire ces
gamins difficiles d’Européens, la Yaris compte sur quelques nouveaux attributs : comme un dessin
plus engageant, plus sportif que jamais. Dans l’habitacle, même topo, l’instrumentation est tournée
vers le conducteur. Enfin, la qualité d’assemblage fait un bond très sensible en avant. L’objectif :
provoquer des cauchemars chez les ténors de la catégorie (Polo, 207, Corsa…) !
Plus grande, mais toujours petite !
Alors que dans le segment, la barre des 4 mètres se trouve souvent franchie, la nouvelle Yaris réussi
le pari de se situer en dessous : 3,885 m de long ! C’est 10 cm de plus qu’auparavant, mais cela reste
franchement raisonnable. La plateforme est reprise de l’ancienne mais se voit adaptée et peaufinée
pour un confort et une efficacité en hausse. Le rayon de braquage mérite une sacrée mention : 4,7
m!
Touch and Go !
Le système d’info-divertissement de ce nouveau modèle relègue la concurrence à l’ère paléolithique !
Toyota n’a pas fait les choses à moitié et s’est directement inspiré des modèles haut-de-gamme pour
créer l’ensemble de sa Yaris. Baptisé Touch and Go, ce système multimédia permet d’envoyer des
SMS, de consulter la météo, d’inspecter le nombre de places libres dans les parkings, de naviguer sur
Google (via la carte SIM de votre GSM)… Du côté du GPS, il est désormais possible de se concocter un
itinéraire « éco ». Enfin, les infos trafic seront relayées en temps réel en collaboration avec Touring.
Du côté des moteurs
Très porté sur les moteurs à essence (le gros des ventes en Europe, sur ce marché), Toyota frappe
fort au niveau des émissions de CO2, toutes situées sous la barre de 120 g/km. Le tricylindres de 1 litre développe 69 chevaux et le 4 cylindres 1,33 l, 99 chevaux. A noter que ce dernier peut s’équiper
de la boîte MultiDrive S à variation continue.
Du côté des diesels, les résultats sont bons en terme de CO2, mais un peu en retrait face aux
dernière réalisations : de 103 à 105 g/km. Sous le capot, on retrouve le sempiternel 1.4 l, de 90
chevaux, éventuellement associable à une boîte robotisée.
Une version full hybride est également prévue, mais ce sera pour 2012… Un brin de patience, chers
lecteurs !
Et dedans ?
Pour avoir eu l’opportunité d’y déposer mon auguste séant, je peux vous confirmer que, question
finition et surtout, ambiance, il y a un très net progrès ! Certes, on trouvera toujours à redire dans le
détail, la Polo reste toujours la reine à ce niveau, mais l’ensemble donne une belle impression
qualitative et c’est là l’important. L’ambiance du poste de conduite est nettement plus dynamique
qu’auparavant, notamment avec l’instrumentation dans l’axe du volant.
Question habitabilité et position de conduite, les ingénieurs ont bien travaillé : même les gabarits
hors normes (enfin, n’exagérez tout de même pas !) s’y sentiront à l’aise. Le coffre affiche un volume
honnête de 286 litres et possède un double fond. Ce dernier pêche toutefois par son aspect un
peu « bricolage ».