Triumph maîtrise parfaitement le style néo-rétro, que la marque cultive depuis la renaissance de la mythique Bonneville en 2001. Son style décalé et intemporel empêche les années de marquer de leur empreinte une moto qui a donné naissance à toute une famille qui va du Scrambler au Café Racer. La Bonneville originelle date d'un époque où toutes les motos sortaient du même moule. Un large guidon, des pneus à crampons et un échappement relevé suffisaient à transformer une routière en tout-terrain, des guidons bracelets, des commandes reculées et des échappements "mégaphone" donnaient naissance à une pistarde.
Rien n'a changé pour la Bonneville depuis les exploits de Steve McQueen aux ISDT ou les grandes heures de l'Ace Café au Nord de Londres. La gamme, déclinée en icône des sixties (Bonneville T100), en icône des seventies (Bonneville SE), en Trail-Bike (Scrambler), en Café-Racer (Thruxton), se voit régulièrement enrichie de séries limitées encore plus désirables. C'est le cas cette fois-ci de la Thruxton Special Edition qui se dote d'un très attractif cadre laqué rouge, en contraste avec un moteur tout de noir vêtu. Pour faire bonne mesure, la carrosserie Crystal White s'anime d'un stripping rouge et inclut un saute-vent et des logos spécifiques sur les caches latéraux.
La Bonneville Sixty de son côté évoque une livrée plébiscitée en 1960, deuxième année d'existence de la Bonneville originelle, avec une livrée deux tons Meriden Blue/Caspian Blue, rehaussée de filets dorés peints à la main. Cette moto, limitée à 650 exemplaires (pour les 650cc de ala Bonnie d'époque) reçoit une plaque numérotée sur le support de guidon et un certificat d'authenticité individuel.