Un modèle, un flop : Aston Martin Virage, le feu de paille

C’était une bien curieuse idée qu’ont eue les têtes pensantes de la firme de Gaydon. Il y a une petite dizaine d’années, la marque entendait surfer sur le succès de la DB9 en déclinant cette dernière à toutes les sauces, surtout si ces dernières étaient aussi peu onéreuses que possible ! Après la sportive DBS qui eut les honneurs de figurer dans James Bond, il y eut donc la Virage. Cette dernière devait donc se situer à mi-chemin entre la DB9 et la DBS, pourtant toutes les deux déjà très proches !

D’un point de vue design, il fallait vraiment être un fin expert de la marque pour relever les différences avec la DB9. Hélas, il en allait de même sous le capot : la Virage reprenait bien évidemment le V12 traditionnel de la marque, mais en sortait 490 chevaux, soit 13 de plus que la DB9 et 27 de moins que la DBS. Autant dire que sur la route, les différences étaient insensibles…

A peine 18 mois après la présentation de sa Virage, Aston Martin se rend compte qu’il n’y a décidément pas la place pour trois produits aussi proches dans la gamme. La Virage s’éclipse donc sur la pointe des pieds, après avoir été produite à un peu plus de 1.000 exemplaires…