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5 SEP 2023

Essai : BYD Seal, prédateur bien armé

Cinquième modèle à s’ajouter au catalogue de BYD en Europe, la berline Seal est-elle suffisamment bien équipée pour séduire le public européen ? Il se pourrait bien…

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Les points forts

    Les points faibles

      BYD n’arrête pas d’étoffer son catalogue européen. Après les Han, Tang, Atto3 et Dolphin, c’est désormais la berline Seal qui débarque sur le Vieux Continent. Et elle dispose de sacrées armes pour se faire une place dans nos contrées, à commencer par son design. Faisant partie de la série Ocean au même titre que la petite Dolphin, les lignes de cette berline de 4,8 m de long pour 1,875 m de large et 1,46 m de haut évoquent la fluidité de la mer et les courbes des animaux qui la peuplent. Justement, sa carrosserie est aussi lisse que la peau d’un phoque. Résultat, son coefficient de traînée n’est que 0,219 ! Un bon point pour son autonomie. 



      Seal signée BYD 

      Une fois dans l’habitacle, on retrouve une présentation plus ou moins similaire à celles des autres véhicules de la marque. Il faut dire qu’en plus de matériaux et finitions de qualité, cette berline dispose d’un combiné d’instruments digital de 10,25 pouces, mais surtout d’un écran central rotatif cher au constructeur. Il mesure ici 15,6 pouces et peut désormais tout de suite se connecter à Android Auto et Apple CarPlay. Plus besoin d’attendre une mise à jour Over The Air (OTA). Des mises à jour à distance dont la Seal profitera tout de même pour améliorer d’autres de ses fonctionnalités en cours de route. 

      Cette Seal affiche tout de même quelques détails esthétiques qui lui sont propres et la démarque des autres véhicules du constructeur.  On pense notamment à ses grilles d’aération courant sur toute la largeur de sa planche de bord, à son levier de vitesse façon cristal ou encore à son double chargeur à induction. Pratique si les deux passagers avant sont à court de batterie.  



      Excellent rapport habitabilité/encombrement 

      Grâce à son empattement de 2,92 m, on ne manque pas de place à bord, que l’on soit installé sur la première ou la seconde rangée d’assises. Quant à la malle de coffre (eh non, cette Seal n’est malheureusement pas équipée d’un un hayon), elle s’ouvre sur un volume de 402 litres, alors qu’un espace de chargement de 53 litres supplémentaires se cache sous le capot avant. La Seal offre également plus de 20 rangements pour les petits objets en tout genre. Il y a notamment un espace sous la console centrale ou encore des poches au dos des sièges avant où l’on peut glisser un smartphone ou tout autre (petit) appareil numérique. Aucun doute, personne ne manquera de place à bord, même lors de plus longs trajets. 



      Vive et endurante dans toutes ses versions 

      Cette Seal est disponible pour le moment en deux versions. La première embarque un unique moteur de 230 kW (313 ch) sur son train arrière pour atteindre 100 km/h en 5,9 s. La seconde équipe son train avant d’un second bloc électrique de 160 kW (217 ch) pour devenir 4 roues motrices et développer un total de 390 kW (530 ch) ! Avec ces deux moteurs, elle abat le 0 à 100 km/h en seulement 3,8 s, comme c’est d’ailleurs indiqué sur sa malle de coffre. 

      Les deux variantes de la Seal plafonnent à 180 km/h et sont équipées de la même fameuse batterie à lame de BYD. Ultra sûre, elle stocke ici 82 kWh et est associée de série à une pompe à chaleur. De quoi permettre à la version bimoteur de parcourir jusqu’à 520 km par charge et à la propulsion de disposer d’un rayon d’action maximal de 570 km. Une fois dans le rouge, cette unité de stockage peut passer de 30 à 80 % de niveau de batterie en 26 minutes grâce à une puissance de charge maximale de 150 kW en courant continu. En courant alternatif, cette dernière est limitée à 11 kW. À noter que la Seal dispose également d’une fonctionnalité V2L (pour alimenter des appareils électriques) capable de délivrer jusqu’à 3 kW de puissance.

      Aussi confortable que dynamique

      Une fois en mouvement, la Seal est remarquable d’efficacité. En ligne droite, la berline accélère fort, surtout dans le cas de la variante bimoteur aux 4 roues motrices dont le 0 à 100 km/h n’est que de 3,8 s, on le rappelle ! En courbe aussi, elle impressionne notamment grâce à sa batterie faisant partie intégrante de son châssis afin d’améliorer sa rigidité. Résultat, son comportement est on ne peut plus sain. Il n’y absolument aucun signe de survirage en vue, même lorsque l’on pousse la version propulsion dans ses derniers retranchements.

      Il faut dire qu’en plus d’un châssis rigide, elle peut également compter sur une suspension semi-active avec amortisseurs à fréquence variable. Ces derniers se rigidifient lorsque les changements d’appuis s’enchaînent rapidement, mais s’assouplissent lorsqu’on adopte une conduite plus douce. Résultat, non contente d’être dynamique, cette Seal est aussi confortable. Cerise sur le gâteau, en plus de sa motorisation électrique on ne peut plus silencieuse, elle est équipée de double vitrage pour isoler au mieux ses occupants de l’environnement qui les entoure. Aucun doute, les ingénieurs de chez BYD ont fait un sacré boulot sur cette Seal et ce aussi bien en termes de dynamisme que de confort. 

      Combien coûte la BYD Seal ? 

      BYD propose sa Seal en deux versions lors de son lancement : Design, pour la version propulsion ou Excellence, pour la variante de pointe à quatre roues motrices. La BYD Seal Design est déjà disponible en Belgique à partir de 46.990 €. Compte tenu des prestations offertes et de l’équipement de série, c’est un tarif très concurrentiel. La version Excellence bimoteur se montre, quant à elle, tout aussi compétitive compte tenu des performances explosives offertes. Son prix se fixe, en effet, en Belgique à seulement 51.990 €. Bref, ces deux versions s’avèrent (bien) moins chères que leurs concurrentes directes ! 



      Notre verdict 

      Dynamique, confortable, bien finie et technologiquement aboutie, cette BYD Seal affiche en prime un rapport habitabilité/encombrement intéressant et une belle autonomie, peu importe la version choisie. Aucun doute, elle dispose d’armes plus que suffisantes pour séduire les clients européens, aussi exigeants soient-ils. D’autant plus que toutes ces qualités sont agrémentées d’une grille tarifaire très concurrentielle. De quoi aider la Seal à se faire une (belle) place sous le soleil du Vieux Continent.

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