Bert Troubleyn

27 OCT 2020

« D'ici 2024, les véhicules électriques coûteront autant à produire que les thermiques »

Du moins, c'est ce que prédit UBS, une banque d'investissement.

Sur base d'une analyse détaillée des batteries des 7 plus grands constructeurs, la banque d'investissement UBS conclut que le coût supplémentaire de production d'une voiture électrique par rapport à un modèle équipé d'un moteur à combustion, sera réduit à zéro d'ici 2024. C’est ce que rapporte le journal britannique, The Guardian.

D'ici 2022, la différence de prix sera réduite à environ 1.900 dollars (1.610 euros au taux de change actuel). Toujours selon UBS, les grands constructeurs généralistes rechignent toujours un peu à abandonner le moteur à combustion (qui permet de dégager de gros bénéfices) pour une motorisation électrique. En effet, les batteries, presque exclusivement produites par des entreprises asiatiques, sont encore très chères. Selon les dernières estimations, les batteries représentent 25 à 40 % du coût total de construction d'un véhicule électrique.

« Do or die »

Toutefois, le monde automobile va s’adapter et sans doute, de façon assez radicale : "Il n'y aura plus beaucoup de raisons d'acheter une voiture avec un moteur à combustion après 2025", prédit l'analyste Tim Bush. La baisse du coût des batteries saperait également l’avantage des véhicules hybrides, qui ont toujours besoin d'un moteur à combustion interne. "Les constructeurs automobiles qui persévèrent dans les moteurs à combustion courent le risque d'être dépassés par des rivaux comme Tesla et Volkswagen", explique la banque. La part de marché mondiale des VE serait de 17 % en 2025 et de 40 % en 2030.

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