Sébastien Vanhouche

13 DÉC 2022

Euro 7 : les constructeurs grincent toujours des dents…

Ils se plaignent encore d’un manque d’écoute, d’un calendrier intenable, mais aussi d’un surcoût important pour les consommateurs !

Malgré des normes annoncées moins strictes par l’Europe, les constructeurs sont loin d’être enchantés par l’arrivée de l’Euro 7. Ils se plaignent encore et toujours du manque de consultation de la part du politique à leur égard, mais également d’un calendrier intenable, d’un détournement de leurs ressources de l’électrique vers le thermique et même d’un surcoût pour les consommateurs ! 

Réinvestir dans le thermique… 

Luca de Meo, qui a récemment pris la tête de l’Association des constructeurs automobiles européens et qui dirige Renault depuis 2020, prévient : « les propositions de normes Euro 7 détourneraient massivement des ressources humaines et financières nécessaires à l'électrification, au moment même où d'autres régions du monde créent un environnement attractif pour la mobilité zéro émission. »

Les consommateurs plus fortement impactés

Non content de détourner les ressources des constructeurs de l’électrique vers le thermique, la norme Euro 7 serait également plus couteuse pour les consommateurs. Si l’Europe évalue son surcoût entre seulement 90 et 150 €, l’ACEA est plus pessimiste et pense qu’il faudra débourser entre 600 et 1.500 € de plus au moment d’acheter une voiture certifiée Euro 7 ! Décidément, la nouvelle norme environnementale ne fait pas l’unanimité… 

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