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1. Un périscope en guise de rétroviseur

Cette Countach fait partie de la toute première série (1974-1978), dite « Periscopio ». Outre ses pneus plus étroits et sa ligne fine, dépourvue d’appendice aérodynamique, elle se distinguait par son rétroviseur posé sur le toit, à la manière d’un périscope, d’où le surnom…

2. Son propriétaire s’est cassé la jambe

Manifestement pêchant par excès d’optimisme, le propriétaire a connu un grave accident avec sa Lamborghini. D’où l’état de la voiture… Mais cet accident valut également une jambe cassée à son premier propriétaire. « J’ai rappelé à la famille que les freins des voitures de l’époque disco avaient la taille des disques vinyle », sourit Simon Kidston…

3. La moins puissante, mais la plus sauvage !

D’un point de vue technique, cette première Lamborghini Countach est encore assez proche du modèle précédent, la sulfureuse Miura. Le V12, s’il est monté ici transversalement plutôt que perpendiculairement, n’en est pas moins identique : il cube ici 3,9 litres et développe 375 chevaux. Mais si cette puissance peut paraître risible de nos jours, ou même en comparaison des 455 chevaux des dernières versions, elle transitait sur des pneus nettement plus étroits qui demandaient une attention de tous les instants… Il suffit de regarder l’état de la voiture retrouvée pour s’en convaincre !

4. Le million ?

Envoyée en Italie pour restauration, cette voiture devrait approcher, voire dépasser le million d’euros. Ces dernières années, les Lamborghini Countach Periscopio furent adjugées entre 600.000 et plus d’un million d’euros. L’historique insolite de cet exemplaire et sa restauration future sans doute impeccable devraient garantir une coquette somme.

5. Restée dans la même famille !

Aussi étrange que cela puisse paraître, la famille ne s’est jamais séparée de la Countach ainsi déformée. La voiture fût remisée dans un conteneur et elle y resta pendant 40 ans !