Voici donc la toute première voiture de série au monde à être équipée d’un moteur à taux de compression variable. Le taux de compression d’un moteur est le rapport entre le volume de la chambre de combustion lorsque le piston est au point mort haut (soit son point le plus haut) et le volume du cylindres lorsque ce piston est au point mort bas (soit tout en bas). Ce taux peut ici varier entre 8:1 (ce qui favorise les performances) et 14:1 (pour de meilleures économies).
Point de V6…
Concrètement, ce modèle abandonne son précédent V6 pour accueillir ce nouveau moteur. Il s’agit d’un 4 cylindres turbo essence de 2 litres. Selon Infiniti, cela permet de combiner la puissance d’un moteur essence avec le couple et l’économie d’un moteur diesel. Développant 268 chevaux et 380 Nm de couple, ce moteur permet une économie de 35 % par rapport au précédent modèle, au moteur V6 assez soiffard il est vrai.
Des dessous révisés
Deux transmissions sont proposées : traction avant ou intégrale. Mais dans tous les cas, la puissance transite via une boîte automatique à variation continue (CVT). Infiniti précise aussi que ce modèle est construit sur une toute nouvelle plateforme, très flexible et « aux nouveaux standards de raffinement, de rigidité et d’habilité intérieure pour le segment des crossovers compacts de type premium ».
ProPilot
Ce modèle est également la première Infiniti à s’équiper du système ProPilot qui assiste le conducteur lorsqu’il roule sur une bande sur autoroute. Une étape supplémentaire vers la conduite autonome selon le constructeur, mais surtout un retard enfin rattrapé vis-à-vis des autres constructeurs premium selon nous !