Dernièrement, le géant britannique de la chimie Ineos présentait l’allure du 4X4 « pur et dur » imaginé par son nouveau département Automotive pour reprendre la succession du Land Rover Defender originel suite à la montée en gamme de ce dernier. Quasiment en même temps, Daimler annonçait son intention de mettre son usine française de Hambach, créée en 1997 pour assembler la Smart en vente. Quel rapport ? Ineos Automotive confirme par communiqué son intérêt pour le rachat du site d’assemblage de Daimler. Et annonce mettre en pause son projet de construction de nouvelles unités de production au Portugal (pour les châssis) et au Royaume-Uni (pour l’assemblage), dans le Pays de Galle, durant la phase de négociation avec Daimler.

Cette usine française intéresse d’autant plus Ineos Automotive que Daimler l’avait récemment modernisée pour la rendre compatible avec la production d’un SUV « de taille similaire au Grenadier, ce qui le rend parfaitement adapté à la production du Grenadier » souligne Ineos Automotive. Affaire à suivre. Mais le syndicat britannique Unite a déjà réagi à cette annonce par communiqué en précisant que ne pas construire le Grenadier sur le sol du Royaume-Uni serait perçu comme une trahison…