En difficulté, Renault jette les bases de sa nouvelle compétitivité. « Les difficultés rencontrées par le Groupe, la crise majeure à laquelle est confrontée l’industrie automobile et les urgences liées à la transition écologique, sont autant d’impératifs qui conduisent l’entreprise à accélérer sa transformation. »

Afin de réduire ses coûts fixes, Renault annonce la suppression de près de 4.600 postes en France auxquels s’ajouterait la réduction de plus de 10.000 autres postes dans le reste du monde. Renault tient toutefois à préciser que ces départs s’appuieraient autant que possible « sur des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires ».

En outre, Renault annonce également un « redimensionnement de ses des capacités industrielles ». La capacité de production mondiale de Renault va être revue de 4 millions de véhicules en 2019 à 3,3 millions d’ici à 2024. Contrairement à ce que les rumeurs de ces derniers jours laissaient croire, Renault n’envisage pas (encore) la fermeture de plusieurs usines en France. Pour l’heure, sur ses 14 sites industriels en France, seul celui de Choisy-le-Roi va être fermé à l’horizon 2022 suite au transfert de ses activités sur le site de Flins.

En plus de ces différentes mesures, Renault prévoit également de nombreuses réductions de coût dans d’autres postes, comme les frais généraux et marketing ainsi que du côté de l’ingénierie, en renforçant les synergies entre les différentes marques de l’Alliance, soit avec Nissan et Mitsubishi.