Le 21 octobre, le patron de Tesla, Elon Musk, a tweeté que la marque commencerait à déployer ce jour-là (via une mise à jour du logiciel) une version expérimentale de sa « Full-Self-Driving » (FSD). Kesako ? Tesla entend par là une conduite autonome de niveau 3. Une semaine auparavant, le CEO avait déjà annoncé que cette mesure était imminente, mais que la FSD n'était initialement destinée qu'à "un petit nombre" de propriétaires de Tesla qui sont des "experts de la conduite prudente".

Dans son tweet du 21 octobre, Musk a également indiqué que, dans cette première phase, la FSD conduira « extrêmement lentement et prudemment », soit « comme il se doit ». En principe, le système ne nécessite plus d'intervention de la part du conducteur, bien que ce dernier doive rester très vigilant et toujours pouvoir intervenir.

Les grandes étapes

Récemment, Tesla a déjà fait de grands pas avec son logiciel Autopilot, car de nos jours, les voitures équipées du logiciel et du matériel appropriés peuvent suivre leur bande, garder leur distance, reconnaître toutes sortes d'obstacles (fixes ou mobiles, mécaniques ou humains), distinguer les travaux (et donc les bandes de circulation temporaires, les cônes…), s'arrêter et repartir aux feux de circulation ou aux panneaux stop, et bien plus encore. 

Les premiers conducteurs à essayer le système seront tous basés aux États-Unis, car ce pays possède la législation la plus tolérante vis-à-vis des voitures autonomes. La législation européenne est tellement restrictive dans ce domaine qu'il faudra probablement des années avant que les mêmes caractéristiques n'apparaissent ici. Attendez-vous à voir sur YouTube les premières vidéos de conducteurs enthousiastes de Tesla qui « roulent » de manière autonome.