Avec la mode des "covering" qui a pris de l’ampleur ces dernières années, il n’est pas rare de croiser des autos affublées d’une couleur plus que douteuse. Certains ont même osé l’or, le velours voire le gazon synthétique ! Mais il s’agit là bien souvent d’initiatives personnelles, qui n’ont rien à voir avec les couleurs proposées dans les catalogues des constructeurs.
Mais dans la petite histoire de l’automobile, il est arrivé que les constructeurs eux-mêmes déraillent, avec des idées sorties tout droit de l’encyclopédie du mauvais goût. Et en la matière, aucune marque n’est épargnée !
Voici le top 5 des livrées les plus saugrenues !
En 1995, Volkswagen créée la surprise en dévoilant une version Arlequin de sa très sérieuse Polo. Ici, on ne retrouve pas une couleur mais bel et bien quatre couleurs différentes, proposées sous la forme d’un patchwork. Quatre variantes étaient proposées à la clientèle. Initialement, VW comptait produire 1.000 exemplaires de son Arlequin mais finalement, ce sont quelque 3.800 unités qui sont sorties des chaînes de montage !
Dans les années 70, les ventes de la 2CV ralentissent et Citroën cherche à séduire une clientèle plus jeune. À l’époque, les baskets, elles, se vendent comme des petits pains et la marque aux chevrons décide du coup de s’en inspirer. Cela donnera naissance à la 2CV Basket, un cocktail pour le moins… improbable. Finalement, l’idée passe à la trappe et ce drôle d’engin ne sera produit qu’à deux exemplaires.
En 2002, la Mazda Demio subit un lifting et, histoire de séduire la gent féminine, le constructeur japonais ajoute une livrée Stardust Pink au catalogue sur certains marchés. Ce gros bonbon à quatre roues n’était qu’une série limitée et l’offre n’a pas été reconduite sur d’autres modèles.
Si tout le monde s’accorde quant au talent de Paul Smith en matière de prêt-à-porter, ses célèbres lignes de couleurs sont tout de suite moins convaincantes quand il s’agit d’habiller une carrosserie. L’expérience fut tentée avec la Mini Cooper mais le succès ne fut pas au rendez-vous.
En matière d’audace stylistique, Smart était souvent au rendez-vous avec sa première Fortwo au début des années 2000. Le chaland a pu jeter son dévolu sur des teintes et motifs qui passaient la barre de l’acceptable à l’époque mais qui frisent aujourd’hui le mauvais goût. Heureusement le constructeur de citadines s’est assagi depuis !