Dévoilée en 1959, la Ferrari 250 GT SWB est le chef d’œuvre d’Enzo. Prenant la succession de la 250 Tour de France, ce modèle s’en distingue par son châssis plus court, prometteur d’une agilité supérieure. Sous le capot, nous retrouvons avec bonheur le même V12 de 3 litres, d’une puissance comprise entre 240 et 280 chevaux suivant les versions.
2917GT
Cet exemplaire-ci, au numéro de châssis 2917GT, fût celui exposé au Salon de Paris en 1961. Présenté alors dans une couleur bleu « Azzuro » et dotée d’un intérieur en cuir naturel, cette Ferrari fût vendue dans la semaine à un Parisien amateur de voitures de sport ! La 250 GT changea ensuite très régulièrement de mains et fût même engagée dans quelques courses locales jusqu’à ce beau jour de 1969, où elle se retrouva dans un dépôt-vente à Monthléry. C’est ici que la fantastique histoire débute…
Un historique peu commun…
Un jeune homme de 22 ans se présente dans le showroom, avec en poche l’argent que lui a donné son père pour s’acheter une Peugeot 204 neuve. Parmi toutes les familiales de la concession, il remarque au milieu cette splendide Ferrari. Le coup de foudre est immédiat et après d’âpres négociations, le jeune homme repart avec la bombe italienne contre 20.500 francs !
Amoureux fou de sa Ferrari, le jeune homme ne s’en séparera jamais jusqu’à aujourd’hui. Une histoire d’amour longue de 50 ans ! Il l’utilise régulièrement, effectuant quelque 100.000 kilomètres, principalement autour de sa propriété bretonne, où elle est soigneusement rangée dans un garage climatisé. La 250 GT profite d’un entretien méticuleux et, en 1985, elle profite d’une réfection complète.
Une opportunité unique !
Possédant toujours son moteur, sa boîte et son pont d’origine, cette 250 GT SWB est une opportunité unique qu’Artcurial propose ce 9 juillet aux enchères. D’après la maison de ventes, la voiture se comporte divinement, avec un formidable son à l’échappement et un comportement neutre et agile. L’estimation ? Pas très loin des 10 millions d’euros, sans doute…