1. Un agrément au top, à un détail près !
Légers car accusant largement moins d’une tonne, ces modèles distillent un brillant agrément de conduite ! Entre la position de conduite au ras du sol, le grondement du 3 cylindres ponctué des sifflements du turbo, ainsi que l’agilité diabolique conférée par le petit moteur en position centrale arrière, le conducteur atteint vite le nirvana automobile ! A un détail près : la boîte robotisée imposée saccade la conduite par ses réactions lentes…
2. Quel moteur ?
Si le choix de la carrosserie (coupé ou roadster) est avant tout une affaire de préférences (et de budget, le coupé étant plus onéreux), on peut légitimement se poser la question du choix du moteur. Le petit moteur de 700 cm³ était décliné en trois versions de puissance : 61, 82 et 101 chevaux. La version intermédiaire est notre favorite, prodiguant une belle homogénéité.
3. Un entretien atypique…
L’accessibilité mécanique est, on s’en doute, loin d’être aisée. De quoi rebuter quelques mécaniciens… Bon à savoir : le moteur compte 6 bougies et elles ne sont pas éternelles ! La vidange se fait par… aspiration, mais il est possible d’adapter un bouchon de vidange.
4. Bugs et finition
Accusant près de vingt ans aujourd’hui, ces Smart peuvent être sujettes à quelques bugs électriques ou électroniques. Sélection manuelle des rapports de boîte impossible, télécommande capricieuse, toit non fonctionnel… Vérifiez bien tout avant l’achat ! La finition n’est pas non plus le point fort de ces modèles, avec une capote pas toujours en état et une sellerie résistant mal à l’épreuve du temps.
5. Combien ?
Les prix démarrent à moins de 4.000 euros pour une Smart Roadster et peuvent grimper jusqu’à plus de 12.000 euros pour une rare version Brabus. Entre les deux, aux alentours de 7.000 euros, vous trouverez de beaux roadsters 82 chevaux. Les coupés valent environ 15% de plus.