1. Un an de travail
Si elle est plus cossue que les Renault 4CV et autres Citroën 2CV, la 203 n’en est pas moins idéalement tarifiée. En 1958, l’historien J-C Daumas, calcule qu’un ouvrier doit travailler un an pour en acquérir une.
2. Déclinée en de nombreuses carrosseries
Lancée en 1948, la 203 se voit rapidement déclinée en une gamme très complète : berline, berline découvrable, cabriolet (aujourd’hui très recherché), coupé (sans doute le modèle le plus élégant), familiale (break à 6 glaces latérales), ainsi qu’une multitude de dérivés utilitaires, allant de l’ambulance au pick-up en passant par le fourgon…
3. Darl’Mat, la version ultra sportive
Le Graal pour tout amateur de 203, c’est la rarissime version Darl’Mat, du nom d’un concessionnaire parisien. Réputé avant-guerre pour ses audacieuses créations sur base 402, il s’attaque à la Peugeot 203 une fois la paix retrouvée. La carrosserie est élégamment redessinée, les suspensions sont rabaissées et surtout, le moteur profite d’un coup de fouet qui le fera développer jusqu’à 60 chevaux. Il se murmure que certains exemplaires profiteront d’un compresseur qui lui permettront d’atteindre les 160 km/h ! Selon les sources, entre 100 et 200 voitures auraient été transformées. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une petite poignée…
4. Toit ouvrant pour tout le monde !
La Peugeot 203 était proposée en deux versions : Luxe et Affaires. La première profitait d’un équipement assez riche, en ce compris un toit ouvrant monté de série ! La deuxième, nettement plus dépouillée, ne rencontra pas le succès et fut abandonnée en 1958. Selon les chiffres, on estime qu’entre 90 et 95 % des berlines 203 sont équipées du toit ouvrant !
5. Sûre et indestructible !
Avant-guerre, la Peugeot 402 était critiquée pour son freinage inefficace. Une critique qui a marqué le constructeur qui prit dès lors la décision de soigner la sécurité de son nouveau modèle. Pour sa 203, Peugeot ne fit aucun compromis en matière de sécurité et de fiabilité. Son moteur était d’ailleurs à même de supporter les traitements les plus brutaux et les préparations les plus poussées, ce qui explique son brillant palmarès en rallye.