En roulant en partie à l’électricité, un véhicule hybride permet de réduire les émissions de CO2. Or, ces dernières sont proportionnelles à la consommation de carburant : un hybride permet donc aussi de réduire cette consommation et le coût à la pompe pour l’usager. Et lorsqu’il roule en mode électrique, un hybride émet également nettement moins d’oxydes d’azote et de particules fines qu’un modèle diesel ou à essence traditionnel. Il pollue donc moins l’air ambiant.
Idéal pour les petits trajets
L’intérêt (économique et écologique) d’un hybride plug-in, c’est de l’utiliser le plus souvent possible en mode électrique. L’autonomie électrique varie généralement entre 40 et 100 kilomètres selon les modèles, mais peut tirer jusqu’à 130 km pour certains modèles équipés d’une batterie généreusement dimensionnée comme chez Mercedes ou Land Rover par exemple.
Les usagers qui ne dépassent pas cette distance entre deux charges ne consommeront donc pas une goutte d’essence ou de diesel, mais uniquement de l’électricité. Les hybrides plug-in sont donc surtout intéressants pour ceux qui parcourent de courts trajets entre deux charges électriques.
Moins à l’aise sur autoroute
Si les hybrides plug-in conviennent bien pour des parcours urbains et péri-urbains de distances moyennes, ils sont moins adaptés pour de longs trajets autoroutiers, où la batterie se vide vite et où le moteur thermique fonctionnera donc la plupart du temps. Et il consommera d’autant plus qu’il doit ici traîner une batterie et des composants électriques pesant en moyenne 200 à 300 kilos... Néanmoins, notons que les hybrides rechargeables équipés des plus grosses batteries commencent à être compatibles avec la recharge rapide en courant continu. Ce qui permet de profiter de courts arrêts pour recharger intégralement la batterie sur des bornes rapides. Comptez environ 30 minutes d’immobilisation pour récupérer à nouveau plus de 100 km d’autonomie électrique avec les Mercedes GLC hybrides rechargeables grâce au chargeur rapide optionnel de 60 kW, par exemple.
Borne domestique recommandée
Pour bien profiter d’un hybride plug-in au quotidien, il faut aussi idéalement disposer d’une borne chez soi ou au bureau. Vous pourrez alors faire le « plein » à un coût plus intéressant que sur les bornes publiques sans vous déplacer. Il faut tabler en moyenne sur une durée de charge allant entre 2 et 5 heures sur une borne domestique en fonction de la taille de la batterie et de la puissance du chargeur embarqué : 2h15 pour la Kia XCeed PHEV ; 2h30 pour le Lexus RX 450h+ ; 3h30 pour le Ford Kuga PHEV ou 5 h pour le Range Rover Sport P440e pour ne citer que quelques exemples.
Plus cher, mais 100% déductible
Un hybride plug-in reste toujours cher à l’achat dans l’absolu, mais le surcoût comparé à un moteur thermique équivalent a baissé ces dernières années.
Pour les indépendants, certains modèles peuvent être très intéressants car ils donnent droit à une déductibilité fiscale nettement plus importante (jusqu’à 100% actuellement, mais cet avantage sera réduit à l’avenir pour les modèles commandés après le 30 juin 2023) qu’un classique véhicule à essence ou diesel. En Flandre, les particuliers profitent aussi de taxes de roulage moins élevées, mais pas en Wallonie ni à Bruxelles.