1. L’idée est venue du fils du Commendatore

Piero Ferrari, fils d’Enzo, désirait une voiture hors normes pour succéder à la F40. Une voiture aussi proche que possible de la compétition. Une idée qui fera son bout de chemin et qui aboutira à une voiture opposée à la F40 : celle-ci était partie d’une page blanche, alors que la F50 utilise toutes les techniques empruntées à la compétition.

2. Elle ne fête pas vraiment les 50 ans de la marque

Présentée en 1987, la F40 fêtait effectivement les 40 années d’existence de Ferrari. La F50, présentée en 1995, fêtait plutôt les 48 ans de la marque. Paradoxalement, la production du modèle sera arrêtée l’année du jubilée, soit en 1997.

3. Sa cellule pèse à peine plus de 100 kg

Entièrement réalisée en matériaux composites (fibre de carbone, kevlar…), la coque n’accuse que 102 kg ! C’est d’ailleurs la première fois que Ferrari utilise ce procédé (monocoque en matériaux composites) pour un modèle de route.

4. Son moteur est boulonné à la coque

A l’instar des voitures de compétition, Ferrari a directement boulonné le moteur à la coque de la voiture. Une solution insolite qui respire la compétition, mais qui inflige de nombreuses vibrations !

5. Première supercar de Ferrari à revenir au V12 atmosphérique, mais dernière supercar en boîte manuelle

Si l’on considère que la 288 GTO est la première supercar de l’ère moderne, on peut établir que la F50 est la première à adopter un V12 atmosphérique, la signature pourtant traditionnelle de la marque. En effet, les deux modèles précédents (288 GTO et F40) s’en remettaient à un V8 biturbo. En revanche, elle sera la dernière à s’en remettre à une boîte mécanique à 6 vitesses.

6. Le moteur était directement dérivé de la Formule 1

Le moteur est un dérivé du bloc utilisé par la monoplace de Formule 1 de l’année 1990, la 641. Ce V12 a toutefois vu sa cylindrée portée de 3,5 à 4,7 litres, pour une puissance de 520 chevaux à 8.500 tr/min. Et quelle sonorité !

7. Elle est moins rapide que la F40

Face au chrono, le V12 ne manque pas de souffle, mais n’est pas aussi explosif que prévu : si les accélérations sont plus véloces que celles du modèle précédent (F40), les sensations sont toutefois plus linéaires. Pire : en matière de vitesse de pointe, la F40 supplante sa descendante d’un petit kilomètre-heure (321 contre 320 km/h).

8. Elle était moins performante que ses rivales

Dans les années 1990, le paysage automobile s’est vu bousculer par l’arrivée de nombreuses supercars. Et de toutes celles-ci (ou presque), la F50 est la plus lente. En effet, les Bugatti EB110, Jaguar XJ220 et surtout, la sensationnelle McLaren F1 mènent la vie dure à la supercar italienne !

9. Elle fût déclinée en une version fantôme, la GT

Tout comme pour la F40, Ferrari vit rapidement l’intérêt d’une déclinaison pour la compétition de ce modèle. La F50 GT fût donc développée en collaboration avec Dallara. Plus puissante, plus légère et montée sur des suspensions finement réglées, elle semblait promise à un bel avenir sur la piste lorsque Ferrari, sans donner de raison, décida d’arrêter le projet, alors que trois voitures, apparemment abouties, furent développées.

10. Elle fût la première Ferrari à maintenir une production très limitée

Certes, Ferrari avait déjà l’intention de limiter les productions des 288 GTO et F40, mais finalement, le nombre d’exemplaires initialement prévu fût rallongé. Il n’en alla pas de même avec la F50 : Ferrari avait annoncé 349 exemplaires et 349 F50 furent effectivement produites. Pas une seule de plus… Voilà qui est tout bénéfice pour sa valeur en collection !