Avant l’introduction du système Car-Pass, chaque année, environ 100.000 voitures d’occasion étaient vendues avec un compteur trafiqué. Ce qui représentait à l’époque un montant de l’ordre de 250 millions d’euros !

C’est le consommateur qui en faisait les frais…

Une voiture avec un compteur trafiqué, c’est un véhicule affiché à un prix plus élevé que ce qu’il ne vaut réellement et des frais de maintenance et de réparation plus élevés que ceux qui correspondraient au kilométrage officiel. Un véhicule dont on ne connaît plus le kilométrage réel pose problème pour le suivi correct du schéma d’entretien imposé par le constructeur. La fraude au compteur a donc également une influence négative sur la sécurité routière.

Lutte efficace

Depuis le 1er décembre 2006, l’asbl Car-Pass a délivré 5 millions de certificats Car-Pass dans les stations du contrôle technique, pour environ 3,5 millions de voitures et camionnettes différentes. Le Secrétaire d’Etat Melchior Wathelet affirme : « C’est un véritable succès car depuis son introduction le nombre de compteurs trafiqués a spectaculairement chuté. En 2012, 1.247 cas de fraude ont été enregistrés contre 60.000 en 2000. ».

Et en Europe ?

Le système a donc fait ses preuves sur notre territoire, mais reste unique au marché belge. Dès lors, l’acquéreur d’une voiture importée ne sera nullement certifié sur le kilométrage réel du véhicule ! Voilà la raison pour laquelle Car-Pass continue de faire pression sur la Commission Européenne, en vue d’une uniformisation à l’échelle du continent, mais là haut, ça continue de faire la sourde oreille !