Dans le passé, Alpina n’était pas effrayé à l’idée de prendre des chemins de traverse. Ainsi, il y a déjà dix ans, le constructeur proposait des versions diesel de ses sportives. Et comme la marque veut proposer des technologies en rapport avec son époque, elle ne s’offusque pas à l’idée de développer un modèle hybride.

Le bon moment

Mais ces modèles ne sont pas encore prévus pour tout de suite. Le PDG d’Alpina, Andreas Bovensiepen, le fils du fondateur Burkhard Bovenspien, estime qu’il faut développer une nouvelle technologie suffisamment tôt. Mais les clients doivent être prêts pour celle-ci et le PDG trouve qu’aujourd’hui, c’est encore un peu tôt.

Diesel

Les clients Alpina parcourent régulièrement de longues distances hors des villes. Et il ne s’agit naturellement pas du terrain favori pour les voitures hybrides et c’est la raison pour laquelle les clients qui désirent un modèle sobre, optent pour une version diesel.

Au moins six !

De plus, il n’existe pour le moment, aucune motorisation hybride intéressante chez BMW qui pourrait servir de base pour Alpina. Les clients désirent en effet un minimum de 6 cylindres et une motorisation hybride comptant 6 cylindres serait trop chère à développer par Alpina.

Emissions

A l’horizon 2020, le portefeuille des modèles développés par les constructeurs automobiles devra, selon l’UE, émettre en moyenne 95 g/km. BMW devra bien entendu suivre cette directive, mais Alpina, qui ne vend pas 1.000 voitures par an, est exempté. Si cette règle venait à changer ou si les clients se disent intéressés par l’hybride, alors Alpina n’y voit aucun problème. En deux ans de temps, Alpina peut avoir un modèle hybride, prêt à être vendu.