On se souvient de Casino Royal, le dernier film de 007 et de la monture spécialement développée à cette occasion par l’un des plus prestigieux constructeurs : Aston Martin. Il s’agissait d’une DBS, à savoir une voiture à mi-chemin entre la DB9, la GT et la DBR9, l’engin de compétition. Et Aston Martin d’annoncer que cette splendeur sera en vente, avec les premiers exemplaires livrés dès le début 2008. De quoi ravir ceux qui pleuraient la disparition de la Vanquish !
Mais que l’on ne s’y trompe pas, la vocation de la DBS est éminemment plus sportive que celle de la DB9, plus confortable. Un peu comme une Porsche GT3 ou GT2 ou une Lamborghini Superleggera… Mais avec une vision toute britannique des choses. Dans les faits, l’engin perd du poids face à la DB9, mais présente une masse tout de même élevée : près de 1.700 kg ! Le V12 qui rugit sous le capot gagne des chevaux : 517 au total, au régime assez modéré de 6.500 tr/min. La boîte est exclusivement manuelle, contrairement à la DB9, et comporte six rapports. De quoi permettre des performances de haut niveau : le 0 à 100 km/h est expédié en 4,3 secondes et l’Aston file à 302 km/h en pointe !
La châssis a bien évidemment été peaufiné pour accepter sans broncher le surcroît de puissance et pour permettre une conduite des plus dynamique. Montée sur jantes de 20 pouces, elle fait appel à une suspension adaptative qui modifie les tarages en fonction des conditions. Enfin, et c’est l’excellente surprise, les disques freins sont en carbone !
La présentation, tant de l’extérieur que de l’intérieur est réellement exclusive et ne respire nullement le dépouillement, comme dans une Ferrari Challenge Stradale, par exemple…
Que de bonnes nouvelles donc, les nouveaux dirigeants de la vieille firme britannique semblent avoir trouvé un dynamisme qui fait plaisir à voir. A découvrir au salon de Francfort.